Comment est-ce qu’une femme comme Agnès Desarthe qui a un visage aussi froid peut-elle écrire un roman aussi chaud ? Peut-être à cause de la lueur d’ironie que j’imagine dans son regard :-\
En tout cas, c’est rapide, on glisse d’une description à l’autre, d’un récit à une image, d’un fantasme à une catastrophe, sans avoir le temps de respirer. En même temps, c’est très dur et puis aussi très bon. Comme un gâteau aux poires et aux poivres.
“Mangez-moi” d’Agnès Desarthes (2006). Point P1741, 7€.