Jean-Marc Rouillan, l’ancien co-patron d’Action Directe est de nouveau en tôle. Bien fait, c’est un assassin sans pitié qui n’a jamais renié les actes qu’il a commis. Comme les CCC. D’ailleurs la justice est implacable avec ce genre d’individus.
Ben justement, comme le répondait un membre du comité de soutien de Rouillan & Co au journaliste qui lui demandait: « auriez-vous eu le même sursaut de commisération si les militants en question avait appartenu à l’extrême droite ?,“
« Pour que je réponde à cette question, il aurait fallu que l’État vienne lui-même mettre à l’épreuve l’étendue de ma miséricorde en matière de répression antifasciste. Est-ce notre faute si l’on est obligés de constater que, depuis des lustres, les criminels d’extrême droite ont été libérés plus vite que leurs ombres ? Est-ce ma faute si je n’ai jamais eu le temps, hélas, de me mobiliser pour réclamer leur libération ? »
http://lmsi.net/spip.php?article672 détaille quelques’uns de ces cas en France et en Allemagne.
Bien sûr, en Belgique c’est tout différent. Les CCC ont été condamnés et emprisonnés à l’égal des tueurs du Brabant Wallon, du fondateur de Rex et autres collabos de l’époque nazie ou plus récemment des incendiaires du journal “Pour”, des militants du WNP, des “marcheurs” VB des Fourons, des auteurs des multiples agressions racistes à Anvers comme à Bruxelles.
En Belgique, on ne libère pas anticipativement les militants d’extrême-droite. Simplement, on les poursuit peu.. ou mal…ou pas du tout. C’est encore plus simple.