Empreinte carbone, recyclage, protocole de Tokyo… Tout ça c’est de la petite bière à côté des propos d’un industriel saisi par une crise de conscience, le belge Gunter Pauli, qui déclare plus simplement “Il ne faut pas polluer moins, il faut arrêter de polluer”, point.
Selon ses argumentaires, très simples, il est possible de vivre aussi bien que maintenant, pacemaker inclus, simplement en imitant mieux la nature, en investissant plus dans “le développement durable c’est (à dire) la capacité de répondre aux besoins de tous avec ce dont nous disposons. Chaque système naturel, dont il s’inspire totalement, fonctionne avec ce qui est disponible. Or depuis des années, notre économie, comme notre système financier, a fonctionné avec ce qui n’existe pas.”
Quelques exemples : savez-vous que dans votre tasse de café, il n’y a que 0,5 % de la graine. Tout le reste, le marc, peut être utilisé pour fabriquer de la nourriture. C’est expérimenté au Brésil. Quand vous parlez, vous émettez une force, la voix. Si vous utilisiez celle-ci pour alimenter votre GSM, sa capacité passerait de 3-4 heures de conversation à 200 heures. Un pacemaker normal utilise une pile et votre corps produit naturellement de l’électricité. Pourquoi ne pas utiliser l’un pour alimenter l’autre ? Le murier permet de “récupérer” des terrains arides et donc inutilisés. En plus, il accueille des vers à soie. Celle-ci pourrait, entre autres choses, utilement remplacer les lames de votre rasoir : ne sous-estimez l’énergie gaspillée pour les produire.
Pour en savoir plus long sur son discours, outre le lien ci-dessus, deux pistes de recherche s’ouvre à vous : son site Zeri, malheureusement en anglais ou alors un moteur de recherche où vous tapez simplement son nom. Des heures de lecture sur un écologisme radical… de tout confort.