Dans la a revue Alternatives Economique, un économiste aisé rappelle une idée pas neuve mais de bon sens : si on prenait (un peu) aux riches (dont lui-même) pour donner beaucoup aux pauvres.
Conclusions, féroces, de l’auteur:
1° Ce mécanisme éradiquerait la pauvreté et relancerait pleinement la consommation tellement indispensable à l’obsessionnelle croissance :-\
2° Les montants en jeu représentent les 2/3 des cadeaux fiscaux fait aux 10% les plus riches depuis 2000 en France . En Belgique on pourrait les comparer aux bénéfices engrangés par l’imbécile mécanisme des intérêts notionnels et autres délires de ‘l’homme qui parlait à l’oreille des riches” (alias le belge Ministre des Finances Didier Reynders pour mes lecteurs français qiu n’ont pas, eux, de raison d’avoir lu ce livre. Les belges dans le même cas ont bien tort)
Mieux encore, dans un des commentaires, un internaute rapporte le calcul suivant :
“j’étais parvenu à l’idée de préférer ce mode de contribution de solidarité en l’indexant sur le patrimoine dont la répartition est scandaleusement plus inégale encore (le rapport entre les déciles extrêmes n’est pas de 6,6 mais de 2.135 !). Une taxation de 0,75%, loin d’être confiscatoire puisque les patrimoines les plus importants croissent de 5 à 6% par an, rapporterait environ le même montant que celui que vous envisagez”.
Mes conclusions personnelles :
1° C’est déjà ce qui se pratique dans les pays d’Amérique Latine où les socialistes bolivariens ou autres sont au pouvoir
2° J’insiste un peu mais ce sont des cacahuètes à coté de ce que nous avons collectivement offert aux banques pour les récompenser d’avoir perdu notre argent à la roulette (financière). Et non, elles n’ont toutes remboursé et celles qui l’ont fait ont pour cela joué cet argent en Bourse qui a du coup remonté. Mais ce serpent ne va pouvoir se mordre la queue longtemps : les actifs (actions, etc…) sont actuellement surévalués de 40% (voir la quasi totalité de la presse économique anglo-saxonne à ce sujet). Le résultat de cete roulette russe ne fait que commencer à se voir, au Japon, en Europe (bis) avec le risque de déstabilisation de l’€ , la 2e vague du crash des prêts immobiliers aux USA et etc….
Pendant ce temps, le chomage explose aux USA comme en Europe (là, pas besoin de vous citer des sources, c’est un truisme pour nous tous). Moins en Chine qui s’est lancée dans une politique (pas toujours très contrôlée, hélas) d’investissements publics (notamment “verts” ) dans la plus pure tradition keynesienne.
3° Il y a des gens à qui certains souhaitent une TRES mauvaise année 2010 , c’est féroce mais dit avec beaucoup d’humour par l’auteur référencé dans le lien qui précède.