Pour en finir avec la gauche de droite

Notre devoir, c’est bel et bien de « fermer la parenthèse » ouverte il y a quarante années, d’en finir avec des dogmes usés.

C’est une nécessité.
C’est une nécessité pour reconquérir une confiance populaire.
C’est une nécessité pour remettre sur pied notre pays.
C’est une nécessité pour la planète.
Car que produit la concurrence partout, la concurrence sur l’énergie, les transports, l’agriculture, la concurrence entre les travailleurs, les territoires, les agricultures, la concurrence jusqu’à la lie et la folie ? Il en ressort le chaos, le désordre, un hôpital en lambeaux, des prix de l’électricité qui font du yoyo, le rail qui déraille, une école pilier de la République qui recrute ses enseignants en job-dating, bref, tout qui devient instable. Qu’apporte le libre-échange étendu à tous les continents ? La recherche du moindre coût, social, fiscal, environnemental. Qu’engendre la compétitivité comme boussole ? Les biens communs écrasés par les égoïsmes. Chaque jour, cette doctrine, qui a dominé notre époque, qui a régné de Chicago à Bruxelles, cette doctrine ne se montre pas seulement impuissante à résoudre les crises, à commencer par la plus terrible des crises, la crise climatique, pire : chaque jour, cette doctrine creuse notre tombe.

Contre ce fanatisme du marché, les esprits ordinaires se sont révoltés, depuis un bail déjà. Non par « idéologie », mais parce qu’ils en sont affectés, très concrètement, côté emploi, dans leurs salaires et leurs horaires, dans leurs contrats précaires, mais dans leur vie quotidienne aussi, de la naissance (avec la maternité de la sous-préfecture qui a fermé) jusqu’à la vieillesse (comment payer l’Ehpad à la mamie qui souffre d’Alzheimer ?) en passant par mille anomalies (les services publics tout en numérique, le courrier postal qui devient « e-lettre rouge »). Le sens commun renâcle devant ces innovations, perçues comme des dégradations, des aberrations et pour le dire comme Gramsci, « nous vivons un temps de détachement de l’idéologie dominante ».

Des réponses se font jour, sans rien de révolutionnaires, plutôt de décence et de bon sens : c’est un libre-échange que l’on tempère, que l’on modère, sans autarcie aucune, mais avec des barrières douanières, des taxes aux frontières, selon les industries que l’on veut protéger ou faire renaître ici. C’est un travail que l’on ne flexibilise plus, mais à qui on offre statuts et de revenus, des droits associés, garanties de dignité. Ce sont des secteurs placés hors marché, hors concurrence, la santé, l’éducation, le logement en partie, l’accès à l’énergie. C’est une fiscalité juste, « que les gros paient gros et que les petits paient petits », qu’on cesse d’alléger les impôts pour les firmes, pour les grandes fortunes, tandis qu’on les alourdit, la TVA et impôts locaux, pour les modestes. Que l’Etat revienne aux manettes, et pas seulement pour distribuer des aides, des aumônes, des subventions, mais pour piloter les grandes transformations, l’impérative transition.
Voilà, en gros, qui ferait consensus.

N.B.: Le texte qui précède est extrait d’un article de François Ruffin paru le 6 mai 23. Basé sur les évènements français, sa proposition s’applique tout aussi bien à la situation de tous les pays Européens sous la botte de l’asocial-démocratie (sic) qui y sévit depuis 30 à 40 ans, celle qui occupe la France depuis 1981 et tous les PS européens qui, tels des dominos, sont tombés avec délice dans la culture du fric et du pouvoir depuis Mitterrand, Di Lupo (sic), Blair, le SPD et trop d’autres. A nous, maintenant, de rebâtir nos utopies, nos droits sociaux et nos combats ensemble avec des gens courageux. Vite !

Le ridicule ne tue toujours pas, au moins en politique.

Le président des USA vient de déclarer que les USA n’ont jamais influencé d’élections dans le monde 😂😂😂 Et le pire est qu’aucun journaliste occidental présent n’a même souri et encore moins posé la plus petite question.

Même si vous ne parlez pas anglais, allez à 2:24 dans cette vidéo pour avoir la liste des manipulations d’élections et de renversements de gouvernements, date incluses, dont nous sommes sûrs car ils les ont plus ou moins officiellement reconnus. Kissinger a encore récemment affirmé sa culpabilité à propos du Chili d’Allende et Victoria “F*ck EU” Nuland se vantait sur antenne de ce que son gouvernement (les USA) avait investi 5 milliards dans le renversement du gouvernement élu d’Ukraine .

Beaucoup de gens pensent que même en Europe de l’Ouest, leurs sales pattes ont été et sont encore partout : l’attentat de la gare de Bologne en 1980 en Italie portait à l’évidence (judiciaire) les empreintes digitales des services secrets italiens qui étaient de facto dirigés à l’époque par la CIA.

“Ils volent pour tuer” disait la très policière DH en 1982, faisant pour l’occasion preuve d’une clairvoyance inhabituelle à propos des introuvables Tueurs du Brabant (Belgique). Ces “combattants sauce terreur” démontrèrent une belle pratique de techniques de combat dignes de soldats très entraînés par des instructeurs militaires de haut niveau. Justement PAS des copains des flics informateurs habituels de la DH, tiens ! En tout cas, leurs attaques tombaient à pic pour faire passer certaines lois sécuritaires réclamées à corps et à cri par l’OTAN à l’époque pour protéger le SHAPE en cours d’aménagement.

Quand ils n’étaient pas occupés à faire exploser des vitres et accidentellement deux pompiers, les maladroits CCC ont profité des moments de repos des Tueurs ci-dessus pour attaquer des cibles “militaires” en Belgique. En l’occurrence, un oléoduc de l’OTAN. La presse précisât qu’il était en cours de démolition… bien longtemps après les évènements. Qui avait passé ces vrai-faux plans à Pierre Carette et ses camarades est une question qui n’a jamais été posée officiellement pour autant que je sache !?

Dans le même goût, un “patron” d’une des organisations terroristo-combattantes allemandes de l’époque de la RAF (1970-1988), Bommi Baumann, affirme dans son livre en français “Tupamaros Berlin-Ouest” que les premières armes de son groupe lui furent données par un agent de l’équivalent allemand de la Sûreté de l’Etat (belge) ou du SDECE (français) qui s’est dévoilé comme témoin à un de leurs procès. Des gens qui ne se sont certainement jamais coordonnés avec la CIA ni leur ont obéi, vous pensez bien. D’ailleurs, si le Parti Communiste et les communistes furent chassés d’Allemagne de l’Ouest en 1972, cette idée leur est venue spontanément.

En Espagne en 1973, les USA en avaient officiellement marre du régime franquiste, trop retardataire à leur goût. Un attentat à l’explosif a tué le successeur désigné du Caudillo, Carrero Blanco, à la façon dont fut exécuté Rafic Hariri au Liban : beaucoup, mais vraiment beaucoup d’explosif et un détonateur au petit poil. Pas vraiment du matériel de guérillero, genre ETA et peut-être Grapo, qui revendiquèrent officiellement l’attentat. Juste une question : si c’est bien l’ETA qui en fut l’origine comme le prétend toujours la version officielle, pourquoi n’a-t-elle jamais réussi un coup du même tonneau contre Franco, autrement plus symbolique ? L’attaque était de plus particulièrement bien synchronisée : juste le jour de la visite de Kissinger venu à Madrid prévenir les autorités des risques de subversion communiste. Le hasard fait bien les choses, non ?

Feu le champion du monde au saut en hauteur en voiture blindée, Carrero Blanco, a dû être remplacé au pied levé par le très corruptible roi Juan Carlos qui a livré son pays au “capitalisme moderne”. Traduisons en français : “les capitaux US”. Les réformes royales (et socio-démocrates) ont laissé intact l’appareil juridico-policier hérité du franquisme, à commencer par la Guardia Civil, les juges et quelques escadrons de la mort qui ont sévi au pays Basque, y compris en France. Cette même “justice” héritée du franquisme a tout récemment condamné des politiciens séparatistes catalan à des peines de prison. Du jamais vu en Europe de l’Ouest sur ce genre de sujet : vous imaginez le représentant du VOKA, Bart De Wever ci-devant bourgmestre d’Anvers, se faire entôler pour séparatisme ? On vous le disait, le ridicule ne tue pas, en tout cas pas en politique.

Europe : la constance dans la nullité

Stratégie Zéro Covid : 42 fois moins de décès et une contraction de PIB cinq fois moindre“. L’étude comparait 3 gouvernements capitalistes (Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande) mais efficients contre la France. La Belgique n’est guère différente de ce dernier.

La Suède qui avait choisi un laisser-aller encore pire que le reste de l’Europe de l’ouest, a très bien échoué aussi. Même si vous êtes nul en géographie, c’est facile de la retrouver dans la carte ci-dessous : c’est au Nord le seul pays en rouge, entourée de deux pays en jaune (Norvège et Finlande) qui ont, eux, appliqué un minimum de précautions.

Tout ça est issu de Les-Crises. L’auteur est actuaire-statisticien spécialisé en mortalité, quelqu’un d’un tant soit peu plus qualifié et crédible que votre journaliste habituel, au moins dans ce cas précis. Mais le reste de ses articles est très bien aussi.

Je ne veux pas persifler plus que nécessaire mais la Chine avait bien mieux réagi, de même que la plupart des pays où les dirigeants se préoccupent un tant soi peu de leurs habitants. Pas le Brésil, ni les USA, ni l’Inde. Ça va être amusant de comparer les “crimes” du communisme efficient contre les morts du “c’est pas notre faute, c’est une crise imprévisible” du management capitaliste qui a coupé dans les budgets de la santé et du bien-être avec les résultats que l’on sait.

Vive la Reine, mort aux pauvres.

“La petite reine nous apportera un espace harmonieux, égalitaire et partagé”(sic)… entre personnes habitant près de leur travail, donc sans les banlieusards et les campagnards. ET PUIS entre gens en bonne santé physique donc sans les “vieux”, les malades, les handicapés. ET PUIS entre cadres et intellos, sans les épuisés de la chaîne, du “bâtiment” comme des autres travaux physiques. ET PUIS sans tout ceux qui n’ont pas bénéficié de l’héritage social et financier pour habiter en ville ou qui ont besoin d’espace pour leurs enfants ET PUIS sans ceux qui n’ont pas les moyens de la petite distribution écolo ou des commandes via Internet voire Uber. “Uber” qui devront rentrer en banlieue.. 20 bornes de nuit à vélo après vous avoir apporté votre resto-à-domicile *_*

Ce n’est pas tant le vélo qui nous sauvera tous que des transports en commun abondants, réguliers, gratuits et 24/7. 24 heures par jour et tous les jours parce que les loisirs mais aussi l’embauche à 05:00 du matin, les “3 huit” ouvriers et hospitaliers, etc.. Et gratuits parce que la “taxe RER” payée par les banlieusards est scandaleuse d’injustice sociale.

Ça, c’est une réponse pour tous, vraiment tous. Pas seulement pour la petite élite auto-proclamée qui se partage les médias avec le 1% puis part en vacances à la découverte des cultures “typiques” dans des avions subsidiés par tous pendant que nous “polluons” les routes embouteillées parce qu’il a bien fallu avoir une vieille grande voiture pour emmener AUSSI Mamie et l’enfant handicapé en vacances.

Revue de presse du 19 mars 2020

La recommandation du jour, c’est l’article de Ian Johnson paru dans le New York Times du 13 mars et traduit en français par Le Cri des Peuples qui explique comment, dans un mélange de racisme et d’idéologie, nos dirigeants ont perdu le temps offert par la Chine en matière de Covid19. A ce propos, sortir sur son balcon tous les soirs à 20 heures pour applaudir les professionnels de la Santé, c’est bien mais les financer correctement et payer ses impôts, c’est mieux, n’est-ce pas Bill Gates.

Autre recommandation, une critique longuement argumentée des printemps arabes décrits comme “Une guerre de prédation économique d’un Occident en crise (…)” par René Naba, que vous auriez tort de négliger si vous voulez comprendre un peu de géopolitique.

Tout le monde aimera “Neuf réflexions sur COVID-19 et ce qui s’en vient” de Caitlin Johnstone remarquablement traduit par Viktor Dedaj. La version originale en anglais est .

Un texte vigoureusement socialiste rappelle que tant la Chine que Cuba envoient de l’aide à nos pays libéraux si développés qu’ils sont incapables de faire face une épidémie finalement pas mal gérée là-bas. Et cet autre article critique tout aussi vigoureusement l’aspect inhumain des sanctions économiques contre l’Iran et le Venezuela en cette période de pandémie.

Sur un blog d’Alternatives Économiques vous pouvez lire une explication de la crise économique révélée par le Covid19 mais qui lui était pré-existante. Ce peut être complété, en français, par cet article des Économistes Atterrés publié sur El Correo.

Une tribune en faveur de l’anonymat sur Internet, baromètre de la démocratie, publiée par Sputnik et écrite par un lauréat de la française Revue de Défense Nationale. Bonjour, les dissonances cognitives ?

Le russe SouthFront met en lumière et en anglais dans deux articles, la montée des menaces de guerre des USA à l’égard de la Russie. Ce se passera en Europe. Il publie aussi la liste des principales pandémies plus ou moins mondiales classé par nombre de morts. Réjouissant, enfin presque.

Sous le titre ““Nous avons des intellectuels de gauche qui se pensent anticapitalistes, qui le sont au sens de leur militance, mais qui écrivent le récit dont la bourgeoisie a besoin“, Bernard Friot nous gratifie d’un article contre, notamment, la pension à points et “l’acharnement (des libéraux) à en finir avec le droit au salaire des retraités pour réaffirmer que ne peut avoir cours que la pratique capitaliste de la valeur : seuls travaillent ceux qui mettent en valeur du capital et la qualification ne peut pas être attachée à la personne”.

L’info est ancienne mais je la signale car l’auteur vient de gagner son procès contre la société de vente pyramidale Akéo alias MLM alias FAR. Cette victoire lui coûte quand même 4.000 €. Vous pouvez le soutenir, même de 5 €, ça lui fera du bien.

Enfin, au cas où ne le sauriez pas déjà, la religion est un obstacle à la science, même aujourd’hui, même chez nous, même dans nos têtes.

Les extra-terrestres sont aux Ressources Humaines (RH)

Chez Michelin, reconnue victime d’un accident du travail suite à (un harcèlement sur le lieu de travail) et arrêtée pendant près de six mois, une salariée de plus de 15 ans d’ancienneté reçoit cependant un courrier lui notifiant un blâme. « Cette mesure disciplinaire était également justifiée par le fait que vous aviez menti sur le fait de vouloir mettre fin à vos jours et d’avoir monopolisé les ressources du service médical mais aussi celles du service du personnel afin que nous nous assurions de votre intégrité physique ». Blâmée pour ne pas s’être vraiment suicidée ? Pour ajouter l’insulte à l’injure, la direction l’a réaffecté au même poste de travail avec les mêmes collègues, y compris les harceleurs.

Toujours chez ce fabriquant de pneus, dans le cas d’un débutant blessé au travail : « Si vous persistiez dans votre comportent fautif (être blessé, je le rappelle), nous serions amenés à envisager à votre égard d’autres mesures disciplinaires et notamment la remise en cause de votre contrat de travail »

Si vous voulez plus de détails, je vous invite à lire l’article chez Basta ! Au passage le formateur du débutant blessé sera peut-être aussi blâmé pour l’avoir “laisser se blesser”. Chouette motivation pour ceux-ci.

Également via Basta, le cas de deux soignantes blâmées parce que gravement en sous-effectifs, elles n’avaient pas eu le temps de remettre des vêtements civils à tou(te)s les retraité(e)s présent(e)s dans le home. Le cadre qui avait donné l’ordre verbal “débrouillez-vous” a sûrement reçu une prime.

Toujours chez les sociopathes, il y a le procès en cours contre les dirigeants de France Telecom pour leur “gestion par le stress” qui a provoqué des dizaines de morts et de blessés. Les excuses généralement invoquées par les inculpés sont de deux ordres : “je ne vois pas où est le mal” et “j’obéissais aux ordres“. E.T. phone home :-/

Ce type de gestion est aussi la méthode déployée par le plan Copernic au niveau des administrations fédérales belges. Outre le placement des apparatchiks à des postes dirigeants très bien payés inventés pour eux, donc à une main-mise des politiques sur l’administration qui les rétribue pour cela, ce plan a mis en place un management par le stress des fonctionnaires. Il était d’autant plus difficile à vivre qu’il n’y avait pas de porte de sortie sauf à renoncer à ses revenus. Il y en a à peine plus maintenant, la mobilité au sein de l’administration n’étant pas chose aisée.

Des suicides ont eu lieu, comme des dépressions, des départs et des burn-out en série. Mais nous sommes en Belgique et tout fût donc balayé sous le tapis puisque tous les partis, sauf le PTB (son journal), y trouvaient leur compte. Les citoyens, les contribuables et les travailleurs largement moins quand après avoir détruit les connaissances et les personnes au sein la fonction publique, il a fallut chèrement sous-traiter (ou “maltraiter”) au privé ce qu’on avait retiré aux fonctionnaires et services compétents. Juste pour rire : savez-vous qui dirige le ministère qui s’occupe des fonctionnaires fédéraux ? Un NVA rabique donc par essence anti-fonctionnaires et anti-fédéral. Comment ça, “briser l’outil” ?

L’oppression : musulmans vs chrétiens.

Je viens de lire un rigolo qui affirmait que les musulmans oppressent les chrétiens depuis le VIIe siècle. Je ne croyais pas nécessaire de rappeler des évidences, mais si !

Les chrétiens n’ont pas le monopole de la violence mais le fait est que les pays militairement les plus développés et les plus expansionnistes depuis plus de 10-15 siècles se situent très majoritairement en Europe et en Amérique du Nord, pays très majoritairement chrétien. Les autres sont au mieux des outsiders et le plus souvent des victimes, musulmans ou pas.

Les Croisades furent des invasions meurtrières répétées. La Reconquista espagnole chassa toute la population musulmane (et juive qui fut accueillie par les Turcs et les arabes du Maghreb) pour prendre les plus anciens.

Ensuite, le colonialisme par les pays chrétiens puis les révolutions nationales pour les expulser, sans même parler des “dommages” à payer aux anciens pays colonisateurs, ainsi que l’exploitation néo-coloniale ont coûté lourd aux natifs de tous les pays concernés, musulmans inclus.

Plus proches de nous, les multiples guerres impériales dans les régions pétrolières ont fait des millions de victimes (1,5 Mls au moins pour le seul Irak en ajoutant les victimes de l’embargo à ceux des 2 guerres et les seigneurs de la guerre qui prospérèrent sur les décombres de l’Etat). La guerre en Syrie est le fait de “fous de Dieu” financés par l’Arabie Saoudite mais celle-ci est téléguidée par les USA qui fournissent plus ou moins gratuitement les armes qui y font des ravages. Et l’occupation US (chrétienne fondamentaliste) n’y est pas une illusion.

La Corne de l’Afrique fut et est toujours le théâtre de nombreux conflits dont les parrains sont très majoritairement “chrétiens”, Orthodoxes russes (ou athées du temps de l’URSS) ou Protestants américains. On peut continuer longtemps, hélas.

Les “Fous de Dieu” musulmans sont pour la plupart des créations occidentales pour lutter contre le “communisme athée”: en Afghanistan contre le socialisme, par l’Arabie Saoudite et ses filiales mises en place en Europe en échange du pétrole, en Iran contre les socialistes à nouveau ce qui menât d’ailleurs au Khomeinisme, etc… Le Hamas est une création israélienne pour lutter contre l’OLP, laïc car socialiste et un mélange de musulmans et de chrétiens. Et sur le Golan, les mêmes israéliens ont soutenu les terroristes religieux locaux contre le gouvernement syrien.

Tout ça ne justifie pas le très improprement nommé “terrorisme” mais nous oblige quand même à tenir compte de ce qu’il s’agit souvent d’une réponse du berger à la bergère, d’une violence aveugle à une autre violence qui ne l’est hélas pas moins. Réponse d’un terrorisme plus ou moins organisé à une violence terroriste (merci à Julian Assange) d’états souvent chrétiens ou juif qui essaye d’ailleurs de le cacher (traduit) pour mieux en nier les origines.

Mettons fin à l’insécurité !

Non, ce blog n’a changé d’orientation mais il faut bien reconnaitre que le laxisme de nos gouvernants ne connait plus de bornes et qu’il est grand temps que la gauche se recentre sur le grave problème de l’insécurité.

Dans certains pays, les préjugés et la peur de se faire mal voir font que les chiffres sont plus difficiles à trouver mais en France, il y a suffisamment de gens que leur conscience politique amène à nous rapporter les VRAIS  chiffres : 700.000 victimes dont 600 morts. Et les immigrés basanés sont impliqués dans une proportion sans commune mesure avec leur proportion globale, ceci explique probablement cela : la bien-pensance au pouvoir est probablement la raison pour laquelle tant d’entre nous se mettent la tête dans le sable.

Et il y a pire:
– à peine 1% des faits avérés amènent à une condamnation au tribunal !
– le nombre de personnes EFFECTIVEMENT chargées de remédier à ce carnage est invraisemblablement bas, ne cesse de baisser et leurs pouvoirs sont sans cesse restreints par une idéologie dont la sur-représentation chez nos gouvernants comme dans les médias est évidente pour quiconque à l’esprit critique.

Cela doit cesser. Des possibilités et même des propositions existent et elles attendent que nous les mettions en application. Des vrais sanctions doivent être prises contre ceux qui font passer leur intérêt avant le bien commun. Unissons-nous pour, si pas mettre fin au massacre, au moins le restreindre en demandant que le nombre et le pouvoir des inspecteurs soit augmenté. Et ouvrons les yeux sur les chiffres et demandons-nous pourquoi les uns font la une de (certains) journaux et les autres ne sont jamais exprimés ?

Pourquoi parle-t-on autant des 518 homicides annuels, de la drogue (61 morts par an), et aussi peu des 600 morts et 700.000 accidents du travail ayant entraîné une incapacité de travail de plus d’un jour (chiffres de la Sécurité Sociale, France, 2008) ? Et qui ne sont une fatalité que parce que la vie à bien peu de poids face au profit.

Pourquoi fait-on sans cesse des plans anti-criminalité et aussi peu de plans anti-accidents du travail qui ne sont bien souvent que la conséquence d’une recherche effrénée du profit ? Il n’est que de voir l’explosion de la sous-traitance et de l’intérim alors que toute personne ayant fréquenté un chantier ou un atelier sait pertinemment bien qu’ils sont les victimes les plus fréquentes pour des causes qui semblent différentes (méconnaissance de l’environnement de travail, manque d’expérience, pression professionnelle liée à leur statut précaire) mais qui ont toute en commun le bénéfice d’une minorité. Je ne peux actuellement citer de nom mais je connaissais de près une firme de sous-traitance en électricité haute tension qui comptait à l’époque 1 un accident mortel ou invalidant par an… sur moins de 100 travailleurs sous-traités à gauche et droite. Un statisticien vous précisera ça mais, à la louche, ça veut dire que vous n’y avez  que 1 chance sur 2 d’arriver à la retraite en bonne santé.

Pourquoi la police voit-elle ses effectifs sans cesse augmenter et les inspecteurs du travail se voient de moins en moins nombreux ?

Pourquoi la ministre des flics couvre-t-il même les pires bavures et infractions (faux et usages de faux en écriture publique) et Gérard Filoche est-il au contraire abandonné face à ceux qu’il avait mission d’inspecter  ?

Pourquoi les droits de la police augmentent-ils sans cesse et ceux des CSH (Comité de Sécurité et d’Hygiène) sont-ils aussi limités ?

Pourquoi la criminalité financière est-elle tellement bien protégée voire facilitée et celle des rues tellement mise en scène.

Pourquoi moins d’1 % des infractions effectivement constatées par les inspecteurs du travail font-elles l’objet de poursuites et donc de modifications des conditions qui amènent à tant d’insécurité sur le lieu de travail, c’est à dire l’endroit où nous passons le plus clair de notre temps ?

La réponse est peut-être qu’il y a bien plus de chance de se blesser ou de mourir sur un chantier que de s’éborgner sur un stylo Mont-Blanc à 250 € des dirigeants de la (si peu de) gauche.

La réponse est peut-être que les victimes sont bien souvent dépourvues du droit de vote. La réponse est qu’il est plus facile de choisir des bouc-émissaires pauvre et basanés que chez ceux dont nous aimerions tant faire partie.

La réponse est peut-être qu’on voit vraiment rarement les victimes sur les plateaux TV alors que leurs bourreaux sont sans cesse encensés par le culte du dieu argent.

Le néo-libéralisme tue. Chez nous aussi !

Nous avons tous entendu parler des victimes de l’idéologie communisto-stalinienne comme de celles du pillage organisé du Tiers-monde et de l’écrasement de tous les pays qui faisaient mine de résister aux diktats des pays industrialisés.  Ce que beaucoup d’entre nous soupçonnaient, sans pouvoir en apporter une preuve scientifique, c’est que l’idéologie inégalitaire érigée en dogme par les tenants du (néo-)libéralisme fait aussi son lot de victimes aussi dans ces mêmes pays pillards.

Selon une première compilation réalisée faite par les Universités US de Harvard et japonaise de Yamanashi des 28 études les plus significatives réalisées et publiées dans le monde entier, compilation publiée dans le British Medical Journalle nombre de décès dus aux disparités excessives de revenu dans les 30 pays considérés comme les plus industrialisés s’élève à 1,4 millions par an.

Je rappelle qu’il y a près de 200 pays dans le monde, majoritairement soumis aux dogmes inégalitaires, souvent de manière plus brutale encore. On peut donc imaginer les chiffres totaux  🙁

Pour vous aider tant à comprendre qu’a extrapoler ces chiffres, voici quelques éléments que j’ai trouvés particulièrement significatifs dans l’article de Rue89 qui vous donne, en français, un aperçu de cette étude avec pas mal de précision, malgré un titre totalement erroné (mais je vous rappelle une fois encore que les titres sont réalisés par la direction du journal, pas par le journaliste)

“Il y a deux façons d’appréhender l’impact de l’inégalité, notamment sur la santé publique, donc sur les décès prématurés.

  • si la richesse est mal distribuée, les pauvres sont trop pauvres, donc leur santé est déficiente. Un système qui fait monter les revenus de tous réduit la pauvreté réelle, donc la mauvaise santé, et alors on se fiche du niveau d’inégalité.C’est la situation actuelle en Chine : le niveau d’inégalité augmente rapidement, mais, simultanément, des centaines de millions de Chinois sortent de la pauvreté.
  • quelle que soit la quantité de richesse distribuée, le simple fait d’une trop forte inégalité dégrade la santé publique -tenez vous bien- de toutes les strates sociales. Cette seconde approche, dite « contextuelle », validée par cette étude, est plus lourde de sens.

L’explication contextuelle soutient que l’inégalité est en soi un facteur de division et de corrosion sociale”. Ce que l’intertitre siuvant résume aussi brutalement qu’approximativement par “Inégalités = violence, racket, filles-mères, incarcérations…”

Un petit manque dans l’article de Rue89 :  il parle abondamment de “l’indice Gini” mais sans donner l’explication de ce qu’est ce coefficient. J’ai fait une rapide recherche pour vous, dont voici un résultat :
– Le coefficient de Gini est une mesure du degré d’inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, développée par le statisticien italien Corrado Gini.
– Le coefficient de Gini est un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l’égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l’inégalité totale (une personne a tout le revenu, les autres n’ont rien).
La source et plus d’informations ici

Vous trouverez aussi un commentaire au vitriol de cette étude chez CSP dont je ne saurai trop vous conseiller la lecture quotidienne pour vous revigorer votre envie de faire changer le monde où nous vivons.

En conclusion, nous pourrions dire qu’il est indispensable que désormais l’indice que nous, socialistes, devont chercher à améliorer est le coefficient de Gini comme les autres indices de bien-être sociaux et non le PIB, le PNB et autres FMIseries dont l’obsession concerne bien plus l’enrichissement de quelques’un que le bien-être de tous. Cela pourrait nous mettre d’accord avec les écologistes de gauche. Et à nous différencier tant d'”Europe Ecologie” de Daniel Cohn-Bendit et Isabelle Durant que des partis ou courants  “socialistes” blairistes où nagent aussi bien Michel Daerden et Elio Di Rupo (Belgique) que Ségolène Royal ou Dominique Strass-Khan (France), tous deux partis néo-libéraux sommairement repeints en vert ou rose.

Pour ceux qui douteraient des conséquences à tirer de cette étude, voici un argument de plus dont vous pouvez trouver les sources à l’OMS, émanation de l’ONU : Cuba, pauvre, écologique et égalitariste, à une mortalité infantile et une espérance de vie meilleures que son voisin US, inégalitaire et enrichi du pillage de ses voisins . Et accessoirement, la petite île connait un taux d’analphabétisme proche de 0 (zéro) alors qu’il approche les 25 % chez son riche voisin. Ne parlons même pas des taux de personnes emprisonnés ou des violations de droits de l’homme: pour le premier, nous savons tous que les USA détiennent le record du monde par habitant et que contrairement à des idées bien diffusées par “la presse qui ment” alias le PPA, en matière de droits de l’homme (et de la femme :-)) le rapport d’Amnesty International classe Cuba bien mieux que le reste du continent américain, USA inclus.

Outre que les pays riches vivent sur la pauvreté, la misère et l’exploitation des autres pays, c

Robin des bois fiscal

Dans la a revue Alternatives Economique, un économiste aisé rappelle une idée pas neuve mais de bon sens : si on prenait (un peu) aux riches (dont lui-même) pour donner beaucoup aux pauvres.
Conclusions, féroces, de l’auteur:
1° Ce mécanisme éradiquerait la pauvreté et relancerait pleinement la consommation tellement indispensable à l’obsessionnelle croissance :-\
2° Les montants en jeu représentent les 2/3 des cadeaux fiscaux fait aux 10% les plus riches depuis 2000 en France  . En Belgique on pourrait les comparer aux bénéfices engrangés par l’imbécile mécanisme des intérêts notionnels et autres délires de ‘l’homme qui parlait à l’oreille des riches” (alias le belge Ministre des Finances Didier Reynders pour mes lecteurs français qiu n’ont pas, eux, de raison d’avoir lu ce livre. Les belges dans le même cas ont bien tort)

Mieux encore, dans un des commentaires, un internaute rapporte le calcul suivant :
“j’étais parvenu à l’idée de préférer ce mode de contribution de solidarité en l’indexant sur le patrimoine dont la répartition est scandaleusement plus inégale encore (le rapport entre les déciles extrêmes n’est pas de 6,6 mais de 2.135 !). Une taxation de 0,75%, loin d’être confiscatoire puisque les patrimoines les plus importants croissent de 5 à 6% par an, rapporterait environ le même montant que celui que vous envisagez”.

Mes conclusions personnelles :
1° C’est déjà ce qui se pratique dans les pays d’Amérique Latine où les socialistes bolivariens ou autres sont au pouvoir

2° J’insiste un peu mais ce sont des cacahuètes à coté de ce que nous avons collectivement offert aux banques pour les récompenser d’avoir perdu notre argent à la roulette (financière). Et non, elles n’ont toutes remboursé et celles qui l’ont fait ont pour cela joué cet argent en Bourse qui a du coup remonté. Mais ce serpent ne va pouvoir se mordre la queue longtemps : les actifs (actions, etc…) sont actuellement surévalués de 40% (voir la quasi totalité de la presse économique anglo-saxonne à ce sujet). Le résultat de cete roulette russe ne fait que commencer à se voir, au Japon,  en Europe (bis) avec le risque de déstabilisation de l’€ la 2e vague du crash des prêts immobiliers aux USA et  etc….

Pendant ce temps, le chomage explose aux USA comme en Europe (là, pas besoin de vous citer des sources, c’est un truisme pour nous tous). Moins en Chine qui s’est lancée dans une politique (pas toujours très contrôlée, hélas) d’investissements publics (notamment “verts” ) dans la plus pure tradition keynesienne.

3° Il y a des gens à qui certains souhaitent une TRES mauvaise année 2010 , c’est féroce mais dit avec beaucoup d’humour par l’auteur référencé dans le lien qui précède.