Pour en finir avec la gauche de droite

Notre devoir, c’est bel et bien de « fermer la parenthèse » ouverte il y a quarante années, d’en finir avec des dogmes usés.

C’est une nécessité.
C’est une nécessité pour reconquérir une confiance populaire.
C’est une nécessité pour remettre sur pied notre pays.
C’est une nécessité pour la planète.
Car que produit la concurrence partout, la concurrence sur l’énergie, les transports, l’agriculture, la concurrence entre les travailleurs, les territoires, les agricultures, la concurrence jusqu’à la lie et la folie ? Il en ressort le chaos, le désordre, un hôpital en lambeaux, des prix de l’électricité qui font du yoyo, le rail qui déraille, une école pilier de la République qui recrute ses enseignants en job-dating, bref, tout qui devient instable. Qu’apporte le libre-échange étendu à tous les continents ? La recherche du moindre coût, social, fiscal, environnemental. Qu’engendre la compétitivité comme boussole ? Les biens communs écrasés par les égoïsmes. Chaque jour, cette doctrine, qui a dominé notre époque, qui a régné de Chicago à Bruxelles, cette doctrine ne se montre pas seulement impuissante à résoudre les crises, à commencer par la plus terrible des crises, la crise climatique, pire : chaque jour, cette doctrine creuse notre tombe.

Contre ce fanatisme du marché, les esprits ordinaires se sont révoltés, depuis un bail déjà. Non par « idéologie », mais parce qu’ils en sont affectés, très concrètement, côté emploi, dans leurs salaires et leurs horaires, dans leurs contrats précaires, mais dans leur vie quotidienne aussi, de la naissance (avec la maternité de la sous-préfecture qui a fermé) jusqu’à la vieillesse (comment payer l’Ehpad à la mamie qui souffre d’Alzheimer ?) en passant par mille anomalies (les services publics tout en numérique, le courrier postal qui devient « e-lettre rouge »). Le sens commun renâcle devant ces innovations, perçues comme des dégradations, des aberrations et pour le dire comme Gramsci, « nous vivons un temps de détachement de l’idéologie dominante ».

Des réponses se font jour, sans rien de révolutionnaires, plutôt de décence et de bon sens : c’est un libre-échange que l’on tempère, que l’on modère, sans autarcie aucune, mais avec des barrières douanières, des taxes aux frontières, selon les industries que l’on veut protéger ou faire renaître ici. C’est un travail que l’on ne flexibilise plus, mais à qui on offre statuts et de revenus, des droits associés, garanties de dignité. Ce sont des secteurs placés hors marché, hors concurrence, la santé, l’éducation, le logement en partie, l’accès à l’énergie. C’est une fiscalité juste, « que les gros paient gros et que les petits paient petits », qu’on cesse d’alléger les impôts pour les firmes, pour les grandes fortunes, tandis qu’on les alourdit, la TVA et impôts locaux, pour les modestes. Que l’Etat revienne aux manettes, et pas seulement pour distribuer des aides, des aumônes, des subventions, mais pour piloter les grandes transformations, l’impérative transition.
Voilà, en gros, qui ferait consensus.

N.B.: Le texte qui précède est extrait d’un article de François Ruffin paru le 6 mai 23. Basé sur les évènements français, sa proposition s’applique tout aussi bien à la situation de tous les pays Européens sous la botte de l’asocial-démocratie (sic) qui y sévit depuis 30 à 40 ans, celle qui occupe la France depuis 1981 et tous les PS européens qui, tels des dominos, sont tombés avec délice dans la culture du fric et du pouvoir depuis Mitterrand, Di Lupo (sic), Blair, le SPD et trop d’autres. A nous, maintenant, de rebâtir nos utopies, nos droits sociaux et nos combats ensemble avec des gens courageux. Vite !

Revue de presse internationale francophone du début juin ’22

Énormément d’excellents articles ces derniers temps au point qu’il est difficile de tous les commenter. Je vous propose donc une inhabituelle revue de presse.

A tout seigneur tout honneur, la recension du dernier livre de Catherine Liu, dans son remarquable livre Le Monopole de la vertu (Virtue Hoarders. The Case against the Professional Managerial Class). Elle nous ouvre les yeux sur une partie de nous-mêmes et de notre combat auxquels nous ne pensons pas assez pour peu que nous fassions partie de la classe managériale et intellectuelle.

Une nouvelle très provocante de Donbass-Insider qui déplore, preuves à l’appui, que la France prête la main au bombardement des civils en Ukraine, au surplus avec des armes interdites par les traités qu’elle a signé en 2008.

Selon le Journal du Geek, nous sommes géolocalisés par Google 376 fois. Pas par an, par JOUR ! Aux USA, c’est le double et il faut ajouter tous les autres des GAFAM : Amazon, Facebook, Apple, Microsoft, Twitter & C°. via SebSauvage. Ils en savent plus sur vous que vous-même. Si vous vous baladez avec un smartphone, c’est vraiment difficile à maîtriser mais il y en a qui aident. Je dis ça aussi pour ceux qui pensent encore que le vaccin du Covid contiendrait une puce pour les tracer : vous avez payé pour et vous la tenez dans votre main, abrutis.

Multipolarista est un site anglo-hispanophone que je lis et conseille régulièrement. Heureusement, ses articles sont parfois traduits en français par Viktor Dedaj du Grand Soir dont cette copieuse interview de Michel Hudson, un auteur majeur pour les temps à venir.

Investig’action “commet” avec brio un article facile à lire sur un sujet majeur pour qui s’inquiète du réchauffement climatique : le TCE, Traité de la Charte de l’Énergie, un traité très contraignant pour les États écologisants mais pas du tout pour les entreprises qui en tireront au contraire d’énormes profits. C’est LE traité à abolir. Vite ! Et on parlera de plus en plus.

Nous trouvons sur Histoire et Société, animé par Danielle Bleitrach, un article de Sasha Bergheim qui pose la question de savoir ce qu’est un article de propagande. On peut difficilement tomber plus à propos.

Sur le même sujet, nous revenons chez Investig’action, qui nous parle de la face cachée des choses en Ukraine. C’est le 2e article d’une série que vous trouverez sur ce site.

Les dérives commerciales de la psychologie moderne sauce satire. Ou pas.

Notre équipe a décidé de se pencher sur le très branché “PsyThérapy” (nom fictif) qui semble bien représentatif des nouvelles tendances de ce qu’il faut bien appeler le marché de la psychologie. Celui-ci est un superbe cabinet de psychologie, multi-thérapeutes de 250 m2 qui aurait été situé à Harley Street si cette rue accueillait des commerciaux et pas des docteurs. Le tout couronné par un nom qui fleure bon le marketing moderne comme le confirme son site internet qui transpire le professionnel de la communication. C’est aussi une SPRL. Ou une SA voire une Ltd, pourquoi pas. Ici le maître-mot c’est “pluridisciplinarité”, en effet.

L’équipe pluridisciplinaire (elle aussi) du “bilan d’orientation” tant vantée sur le site internet c’est un psychiatre seul et figé comme un cardinal qui a reçu notre testeur 16′ chrono après 17′ de retard avec comme seule excuse “je viens d’arriver”. Très crédible : notre patient-test a fini par devoir s’imposer à sa porte en profitant de la fin d’une réunion parce qu’au-delà d’un quart d’heure d’attente, ça commençait à faire long. D’autant que dans la salle d’attente bondée (qui a éternué Covid ?), il y avait un autre “client” qui déjà avait attendu une demi-heure chrono pour une autre thérapeute. Pas d’excuses là non plus. Ça doit être la psychologie moderne.

Le bon docteur a fait payer 50 € cette séance, “remboursé 39 € par la sécurité sociale”. Il a insisté là-dessus avec le ton réjouit de celui qui fraude couramment ses impôts. Pas de questions sur le choix possible d’une visière à la place du masque buccal pendant l’entretien, tel que promis sur internet : tous les 2 masqués, point. Pour une thérapie, ça met l’ambiance ! Notons, qu’il ne portait son masque qu’avec les patients : avec sa collègue ou employée qui nous avait précédée dans son bureau, pas de masques, ni l’une ni l’autre ! Bonjour les aérosols pour le visiteur suivant dans ce bureau aux fenêtres fermées.

Les deux interlocuteurs étaient face à face autour de son bureau. Le patient potentiel sur une chaise, le thérapeute dans un magnifique fauteuil managérial, masqués, de part et d’autre d’un mini-hygiaphone improvisé. Les 3 somptueux fauteuils qui occupaient le tiers de la pièce autour de la table basse siglée derrière eux étaient sans doute réservés aux gens importants, genre son banquier ou le publicitaire qui lui avait pondu le nom et le site internet de sa société. Ambiance (bis).

Passons à l’acte médical. D’abord écouter (ou pas, comme nous le verrons) notre patient-test parler de sa dépression chronique à forte tendance suicidaire, avec hospitalisations, pendant 7′ sans aucune interaction de sa part. Ensuite le baratiner pendant 9 minutes chrono, en utilisant les faiblesses que celui-ci lui avait exposé juste avant (déonto… quoi déjà ?), sur 1° “une thérapeute formidable qui vient d’Amérique du Nord” à qui il voulait le confier et dont c’est justement la spécialité. Elle s’est fixée ici car “elle a rencontrée l’amour” (sic) affirme-t-il avec un sourire de contentement qui le trahit un peu. Nous y reviendrons. 2°, sur cette même Amérique où “se développent les seules méthodes thérapeutiques qui ont des effets scientifiquement reconnus” à grand coup de lancement de names (sic) car le français, ça fait Vieux Continent. Enfin, 3° sur la “troisième vague cognitivo-comportementaliste ultra-moderne” qu’il propose.

Pour situer un peu les psychologies comportementalistes importés direct des USA, c’était déjà dans les cours de journalisme des années 1980 et nous ne vous parlons pas de ceux des médecins. Là, il l’a juste remodelé pour que ça fasse savant éclairé et pas Krishna de seconde main.

Il n’a pas demandé ce que notre patient-test pensait de cette méthode thérapeutique quand même contestée en Europe pour sa philosophie lourdement néo-libérale, ni s’il avait des questions, ni du fait qu’on ne lui proposait qu’une seule personne “qui est très prise et ne pourra vous recevoir que dans le courant du mois d’août, peut-être (sic)”. “I beg your pardon !?” comme dirait un anglais formaliste.

Même comportement pour une formation de “Méditation Pleine Conscience“(MPC) qui vient en supplément car “elle entraîne la nécessaire plasticité de l’esprit, etc…”. C’est énoncé comme une évidence sans même poser LA question fondamentale de la MPC : “êtes-vous capable d’auto-apprentissage seul de 40′ par jour ?” ce qui vu le profil annoncé de dépressif profond était quand même une éventualité à étudier sérieusement.

Notons enfin que la MPC a une contre-indication majeure très connue : les dépressions à tendances suicidaires, tel qu’en présentait notre patient-test, où elle entraîne un gros accroissement du risque de “passage à l’acte”, c’est à dire de suicide, pour parler simplement. Quand on vous parlait d’écoute et d’empathie… Mais, c’est vrai, ça gâche le commerce.

Pour la MPC, comme pour la thérapie, un seul nom est proposé. Son “énorme équipe de 25 personnes”, pour notre patient c’était juste ces 2 noms et il a fallu insister pour qu’il écrive les N° de téléphone, sinon : “c’est sur le site internet”. Notre “thérapeute” n’a jamais dû entendre parler de la fracture numérique ou des problèmes de communication de patients phobiques, visiblement. “Vous lui téléphonez” pour la première et pour l’autre : “vous lui envoyez un sms et on reprendra contact en septembre car on s’est arrêté 18 mois pour cause de Covid”. Il ne l’a pas dit mais il est probable qu’avec les arriérés de la liste d’attente de 18 mois, on sera plutôt à l’été 2022… Si tout va bien.

Notre testeur a fini par (im)poser d’autorité dans la conversation la question taboue : “COMBIEN ?”. Réponse restée dans le vague : “dans la cinquantaine d’€ par séance, vous verrez”. Pas de remboursement de la SecSoc, là. Pas de question sur le statut socio-économique du patient et sa capacité de paiement non plus.

Plus troublant : une autre personne avec des troubles obsessifs compulsifs (TOC) reconnus est passée quelques jours plus tard chez ce que nous devrons finir par appeler un margoulin. A priori rien à voir avec le précédent qui était dépressif profond, tendance suicidaire. Même scénario, même comportement de “l’orienteur” et… même sélection unique : la thérapeute “spécialisée”, cette fois en TOC, dont il a été question précédemment. Vous savez celle qui semble bien être son épouse. Déonto… quoi déjà ? (bis ou ter, à ce stade on ne sait plus). Était-ce pour cela qu’il renaudait à écrire lui-même les noms des thérapeutes prescrits ?

A part ça, notre premier patient-test, suicidaire, s’était présenté comme étant sur le point d’acheter du Nembutal sur internet pour… une sortie définitive. Bof, “on va laisser ça à votre psychiatre, c’est son affaire”. Ah !? “L’affaire” du gars qui utilise des méthodes “non-scientifiquement prouvées” mais qui va être chargé de le garder en vie jusqu’au moment où quelqu’un de chez lui sera disponible pour encaisser (l’argent, pas les soucis. Où vous allez, vous ?). Là non plus, pas de place pour les questions sur son accord ou celui du-dit psychiatre ou de sa disponibilité. Manque d’empathie ou de déontologie ? Les deux, mon général !

Avant de conclure, notons que la prévention anti-Covid des patients amène un beau zéro pointé ! Sur le site internet, un pop-up vous jette en pleine figure un truc style “tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil”. Dans la réalité, certains patients, -visiblement perturbés comme il est normal dans ce genre d’endroit- ne portent pas de masque ou mal dans la petite salle de (longue) attente où il y avait en permanence de 3 à 5 personnes. Il n’y avait pas de gel hydro-alcoolique à disposition contrairement à ce qui est proclamé sur le site internet, ni d’obligation de se laver les mains. Où ça, d’ailleurs ? Aération des locaux : aléatoire. Un patient légèrement claustrophobe avait ouvert une fenêtre dans la salle d’attente et la monopolisait ; ailleurs dans la société, tout est aussi fermé que notre interlocuteur.

Pour faire bonne mesure, concluons sur les énormes qualités de ce thérapeute. Louons sa pluridisciplinarité à lui tout seul (technico-commercial, psy, bilan-orienteur, gestionnaire…) en ajoutant que c’est bien la première fois qu’un vendeur parvient à nous faire payer pour l’écouter débiter son argumentaire. Tupperware se limitait à vous faire payer le local et l’accueil. Il n’y a que la Scientologie qui arrive à aller encore plus loin mais notre homme se classe quand même bien pour un indépendant. Gageons qu’il va sûrement s’améliorer, il en a la volonté !

Caitlin Johnstone écrit sur les manipulateurs pervers

Les manipulateurs ne peuvent que projeter. Ils n’ont pas l’imagination ou l’empathie nécessaires pour créer quelque chose de toutes pièces à dire sur vous, ce qui est génial car tout ce que vous avez à faire, c’est d’écouter attentivement ce qu’ils disent des autres en sachant qu’ils ne font que se raconter à eux-mêmes.

Pour pouvoir dire quelque chose de vrai et de significatif sur le caractère de quelqu’un d’autre, vous devez avoir la capacité de vous pencher avec empathie pour le comprendre. Les personnes qui ont passé leur vie à manipuler les autres plutôt qu’à travailler avec eux n’ont pas d’empathie.

Il est bon de le savoir aussi à votre sujet. Si vous êtes coincé à haïr quelqu’un et que vous savez que c’est mesquin et que cela ne vous aide pas, essayez d’inverser ce que vous voyez en lui et voyez si ce n’est pas simplement quelque chose que vous faites aussi, quelque chose qui a besoin d’être vu, aimé, écouté et abandonné.

Ces choses sont cependant sournoises. Il est évident qu’elles ne vont pas se manifester en vous de la même manière que vous les détestez chez les autres, sinon vous verriez immédiatement votre propre hypocrisie. Il faudra un peu de doigté et beaucoup d’amour pour les faire sortir. Assurez-vous que vous vous sentez en sécurité et faites-le par vous-même. Puis, lorsque vous vous sentez à l’aise, identifiez ce que vous soupçonnez être la motivation principale du comportement que vous voyez chez la personne que vous détestez. Il suffit ensuite d’être honnête avec vous-même pour savoir si cela vous motive parfois.

Soyez vraiment enjoué et doux à ce sujet. La plupart du temps, c’est tout ce qu’il faut. Juste un “Ah, oui, je fais ça”, et c’est généralement suffisant pour arrêter votre réactivité. Même si vous recommencez, vous vous observerez de plus près et recueillerez davantage de données. Une fois que vous l’aurez bien vu, il partira de lui-même. Et vous pouvez continuer à détester cette personne, c’est cool, mais ce sont ces types d’hypocrisies que nous nous cachons à nous-mêmes qui causent beaucoup de détresse psychologique et vous empêchent de vous voir et de voir le monde tel qu’il est, et non à travers un voile de dissociation et de haine de soi.

Si vous avez cherché et cherché et que vous ne l’avez toujours pas trouvé, c’est très bien. Certaines personnes ne sont vraiment que des connards et elles ont besoin de se réveiller, cela n’a rien à voir avec vous. Cela vaut toujours la peine de faire un travail sur soi d’abord. Vous êtes le seul trou du cul que vous pouvez réellement changer.

Traduit par John V. Doe avec l’aide de DeepL.com depuis https://caitlinjohnstone.com/2021/07/06/tyt-jimmy-dore-and-other-notes-from-the-edge-of-the-narrative-matrix/

Europe : la constance dans la nullité

Stratégie Zéro Covid : 42 fois moins de décès et une contraction de PIB cinq fois moindre“. L’étude comparait 3 gouvernements capitalistes (Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande) mais efficients contre la France. La Belgique n’est guère différente de ce dernier.

La Suède qui avait choisi un laisser-aller encore pire que le reste de l’Europe de l’ouest, a très bien échoué aussi. Même si vous êtes nul en géographie, c’est facile de la retrouver dans la carte ci-dessous : c’est au Nord le seul pays en rouge, entourée de deux pays en jaune (Norvège et Finlande) qui ont, eux, appliqué un minimum de précautions.

Tout ça est issu de Les-Crises. L’auteur est actuaire-statisticien spécialisé en mortalité, quelqu’un d’un tant soit peu plus qualifié et crédible que votre journaliste habituel, au moins dans ce cas précis. Mais le reste de ses articles est très bien aussi.

Je ne veux pas persifler plus que nécessaire mais la Chine avait bien mieux réagi, de même que la plupart des pays où les dirigeants se préoccupent un tant soi peu de leurs habitants. Pas le Brésil, ni les USA, ni l’Inde. Ça va être amusant de comparer les “crimes” du communisme efficient contre les morts du “c’est pas notre faute, c’est une crise imprévisible” du management capitaliste qui a coupé dans les budgets de la santé et du bien-être avec les résultats que l’on sait.

L’irrationalité est rare

Tous les médias “officiels” du monde occidental se disputent le privilège d’être le plus anti-Trump sous l’argument que celui-ci est irrationnel. Cette assertion est probablement vraie dans ce cas d’espèce mais la politique générale des USA, y compris sous son règne, est loin de l’être. Au contraire, la volonté de mettre fin aux collaborations USAméricaines dans les grands organismes internationaux chargés de civiliser le monde, ONU-OMS est cohérente avec l’état des USA actuel.

Les USA ne sont plus l’atelier du monde qu’ils étaient dans l’après-guerre ’39-’45, c’est évident, la Chine a largement pris leur place. Il n’est que de voir les mesures qui la vise sous l’administration Trump. Mais même les états de second rang comme l’Allemagne ou de 3e comme la France sont régulièrement visés par des mesures discriminatoires pour freiner leur domination dans le commerce de luxe, voitures et mode respectivement, aux USA.

Les USA commencent à ne plus être la tête pensante du monde maintenant que les Chinois multiplient les formations de haut niveau grâce à leur développement en plein essor. Par exemple, le principal centre de recherche hors USA de Microsoft y est situé. Je pense que ce n’est qu’un début, de la même manière que les firmes occidentales sous-traitent de leur informatique à l’Inde alors que l’ICT est le cœur de métier de toute entreprise quelle qu’elle soit.

Enfin, le centre financier du monde est en train de se déplacer de Wall Street vers la périphérie et cela va aller en s’accentuant avec l’épanouissement de l’Asie tirée par la Chine, à nouveau, mais aussi l’Inde, la Corée du Sud, le Vietnam et tous les autres dragons.

Il s’y ajoute la faillite prévisible des finances de ce pays qui, grâce au dollar, a vécu depuis trop longtemps largement au-dessus de ses moyens : emballement du déficit tant de la balance des paiements que des budgets de l’État, exploitation des pays liges et soi-disant “alliés”, aliénation progressive des fournisseurs de matière première, de main d’œuvre servile et maintenant de produits manufacturés. Tout ça va se finir en crash majeur voire en défaut sur le dette aux détriments de ses grands financeurs, la Chine en tête.

Parallèlement, la trahison des représentants attitrés des 85% entraîne une désaffection de la politique et son corollaire, l’irruption des Caligula de tous poils à la tête du pays, je ne vous citerai pas le plus orange, on l’a trop vu. Au sujet de cette trahison, je ne peux trop vous recommander la lecture de “La bourgeoisie intellectuelle, une élite héréditaire” (Le Monde Diplomatique, Août 2020, p. 22-23) qui justifie à lui seul l’achat de ce remarquable mensuel.

Le seul point où les USA soient en pointe c’est le militaire… pour le moment. Depuis des dizaines d’années, ils représentent à eux seuls 50% de la dépense militaire dans le monde. La proportion a un peu diminué depuis quelques années, notamment car la Chine accélère fameusement. D’où panique au Pentagone quand ils voient leur dernier porte-avions d’assaut flamber au point d’être irréparable pendant que les Chinois réparent vite fait celui qui, chez eux, a subi un évènement comparable et sont en train d’un construire un deuxième à un rythme incomparable et effrayant aux yeux du Pentagone. Reste que leur domination outrancière des mers et leur millier de bases militaires à travers le monde oblige encore la puissance ascendante du géant asiatique a développer un réseau terrestre via l’intiative “Belt and Road”.

En conclusion, la politique à long terme des USA de se dégager de tout ce qui peut entraver son militarisme et la volonté qui en découle de l’usage de la force pour obtenir ce qu’elle veut est parfaitement cohérente, rationnelle. Ils en sont au dernier stade de l’impérialisme, celui où seul subsiste le complexe militaro-industriel : militarisation de tous les aspects de la société, usage disproportionné dans la force dans l’obtention de la paix civile en interne, mépris de la loi par les polices, milices plus ou moins officielles tant en interne qu’en externe, mercenaires plus ou moins étrangers pour les interventions extérieures d’ailleurs de plus en plus destructrices, inefficaces et illégales tant au regard de l’ordre international que même de leurs lois internes.

***

La France suit avec retard cette déliquescence : désindustrialisation, extrême concentration de la richesse, désaffection des élites et son corollaire: l’arrivée de clowns incompétents et mêletout à la magistrature suprême. Un autre indice : la progressive prétorisation des forces de l’ordre accompagnant une magistrature de plus en plus ouvertement aux ordres, même au PNF, ce qui ne les change “guerre” (sic), hélas. Son aventurisme guerrier et imbécile n’est plus à démontrer, le chaos libyen a été précédé du génocide rwandais et des crimes innombrables mais alors efficients de la Françafrique.

La Belgique n’a pas encore subi la crise économique brutale entraînant une révolte suffisamment menaçante pour le pouvoir en place qui révélerait les mêmes maux dont les fondations sont déjà en place depuis belle lurette grâce à l’effet de choc des “Tueurs du Brabant” et autres Dutroux, notamment. Dans tous ces cas, il est remarquable de voir que les mesures prises à ces occasions ont récompensé les pires incompétents, voire les complices plus ou moins volontaires : gendarmerie comme journalistes “embarqués” dans l’appareil d’état et parfois la classe politique et judiciaire.

Leur efficience sur le Smeerpijp comme sur les “valises” de l’époque Mobutu qui ont largement alimenté les caisses noires de la classe politique belge de la fin du XXe siècle a été remarquablement nulle. Est-il besoin de démontrer plus avant leur efficacité dans la reproduction et la protection de la classe dominante belge ? Si on ne trouve que difficilement dans la presse belge de liste des nombreuses dynasties familiales de leur tissu économique, contrairement aux autres pays, ce n’est peut-être pas un hasard. Je remercie d’avance les commentateurs pour des liens éventuels : la liste des habitants de certains quartiers de Sint-Martens-Latem ou Uccle ferait l’affaire 🙂

Bruxellois, roules-tu à vélo ?

… en suivant les injonctions d’Elke van den Brandt, notre Ministre de l’Immobilité tout occupée à rendre la ville “plus agréable pour ses habitants”. Et hostile pour les navetteurs qui y viennent, bien obligés, pour y travailler. Mais eux ne votent pas ici. Disons-le froidement : ce n’est qu’un des problèmes de ces idées de riches qui négligent les solutions populaires.

Un exemple entre 300.000 : un de mes potes, navetteur en voiture puisqu’il vient du Brabant et travaille à l’autre bout de Bruxelles. L’idéologie de la Sinistre a déjà commencé à lui doubler son temps de déplacement (et le coût du parking) mais c’est sans importance puisque encore une fois, il ne vote pas ici.

Oublions les impôts que les Bruxellois vont payer pour financer toutes les infrastructures ralentisseuses et le surcoût du fait que vous n’allez plus dans le centre-ville (trop long/trop lent) et que vous vous fournissez plus cher, en-dehors. Son électorat a les moyens. Vous pouvez, bien sûr, tout vous faire apporter à domicile avec Internet et le petit espion nommé smartphone. Pour ma part, je suis un travailleur conscient donc je HAIS le modèle Amazon/Uber et leurs infrastructures mondialisées qui polluent le monde pour apporter à votre porte LE gadget que vous avez commandé ou ses esclaves sous-payés qui vous apportent votre traiteur à la maison avec leurs petits jarrets.

Madame la ministre, tout le monde n’a pas l’argent pour se payer, en plus de la voiture, un vélo par personne ni, parfois, la jeunesse ou la forme pour se passer de l’aide-moteur alimentée à l’énergie nucléaire du vélo électrique. Parce que ça monte bien, Bruxelles. Au passage, comment protéger son vélo contre le vol, surtout les électriques, quand on habite, dans un quartier pauvre ou moyen, un logement social ou un immeuble à 3-4 appartements où il est inimaginable de stocker (3-6 appartements multipliés par 2-4 personnes soit) 6 à 24 vélos dans le mince couloir de l’entrée ? Dans les 60m2 de l’appartement moyen bruxellois peut-être ? Puisqu’on parle d’espace, on va aussi oublier celui indispensable pour sécher les vêtements dans un pays où il n’y a que deux saisons : la saison des pluies et le mois de juin.

La solution écolo et intelligente : déplaçons notre budget “voiture” vers des vélos pour tous avec le garage pour les stocker. Génial ? Peut-on imaginer les vacances à la campagne, indispensables pour les gosses, sans voiture pour emmener AUSSI la mémé, les enfants en bas-âge ou handicapés ET leurs bagages pour le mois ? Évidemment, l’électorat bobo de M’dame la Sinistre Bruxelloise a sa maison ou son immeuble 3 appartements avec porte cochère. Puis il a une famille nucléaire avec 1 ou 2 enfants. Leurs grand-parents ont le patrimoine pour vivre et voyager de leur côté, en avion écologique. Donc, où est le problème ?

La vraie solution ce seraient les transports en commun… mais PAS dans leur état actuel. Un exemple que je connais de près : ma compagne travaille dans l’aide aux handicapés. Les transports bruxellois sont fermés ou en horaire de réduits lors d’un voyage sur deux puisque ses mômes ont besoin d’aide 24 heures par jour et 7 jours par semaine, toute l’année. Sans voiture, elle a un léger problème pour traverser Bruxelles après une journée physiquement épuisante. Et tous les travailleuses/eurs du soin sont dans la même situation. Ne parlons pas des ouvriers et nettoyeuses (ou vice-versa) qui embauchent à 5 ou 6 heures à l’autre bout de la ville.

A contrario, vous êtes Bruxellois et le spécialiste que vous êtes va trouver du boulot dans le Brabant. Faites l’expérience avec un patron aussi compréhensif que l’horaire flexible. Bruxelles-Jodoigne en train et bus: 90 minutes… le matin. Et autant le soir si vous habitez près d’une gare. Sinon, vous rajoutez encore 15 à 30 minutes par trajet. En voiture : jadis 45 minutes par trajet. En moto, tant haïe par les verts, on peut encore diminuer de 5 à 10 minutes.

Tout est en train de changer avec les idées de Mme la Sinistre bruxelloise. En pire, évidemment. On va sanctionner, restreindre, obliger mais sans fournir l’alternative qui, elle, coûterait de l’argent que l’on refuse d’investir et une coordination fédérale. C’est à dire des vrais transports en commun, nombreux, étendus, gratuits et diversifiés à Bruxelles comme sur toute la surface de la Belgique. Au contraire, elle nous parle de vélos (que nous allons acheter, individuellement) et le fédéral augmente les tarifs et diminue les réductions. Il supprime les lignes et les gares “pas rentables”. Pas rentables à condition d’oublier le coût écologique et financier de votre transport individuel complémentaire. Avec un tel décalage de discours, ben c’est votre peine que l’on va traire pour faire des “économies” et une vie “écologique” à Bruxelles.

Vive la Reine, mort aux pauvres.

“La petite reine nous apportera un espace harmonieux, égalitaire et partagé”(sic)… entre personnes habitant près de leur travail, donc sans les banlieusards et les campagnards. ET PUIS entre gens en bonne santé physique donc sans les “vieux”, les malades, les handicapés. ET PUIS entre cadres et intellos, sans les épuisés de la chaîne, du “bâtiment” comme des autres travaux physiques. ET PUIS sans tout ceux qui n’ont pas bénéficié de l’héritage social et financier pour habiter en ville ou qui ont besoin d’espace pour leurs enfants ET PUIS sans ceux qui n’ont pas les moyens de la petite distribution écolo ou des commandes via Internet voire Uber. “Uber” qui devront rentrer en banlieue.. 20 bornes de nuit à vélo après vous avoir apporté votre resto-à-domicile *_*

Ce n’est pas tant le vélo qui nous sauvera tous que des transports en commun abondants, réguliers, gratuits et 24/7. 24 heures par jour et tous les jours parce que les loisirs mais aussi l’embauche à 05:00 du matin, les “3 huit” ouvriers et hospitaliers, etc.. Et gratuits parce que la “taxe RER” payée par les banlieusards est scandaleuse d’injustice sociale.

Ça, c’est une réponse pour tous, vraiment tous. Pas seulement pour la petite élite auto-proclamée qui se partage les médias avec le 1% puis part en vacances à la découverte des cultures “typiques” dans des avions subsidiés par tous pendant que nous “polluons” les routes embouteillées parce qu’il a bien fallu avoir une vieille grande voiture pour emmener AUSSI Mamie et l’enfant handicapé en vacances.

Les infos de la semaine

Le premier ministre italien en fait vraiment trop ! Pensez qu’il vient de décider de distribuer 400 millions soit 9 € à chaque travailleur pauvre dans son pays, 12.5% de la population, au minimum, pour ne prendre que ceux qui vivent de l’économie informelle réduite aujourd’hui à zéro pour cause de confinement. 9 € par jour ? Vous rêvez ! Par semaine ? Pas mieux. Par mois ? Non plus. 9 € pour l’ensemble de la crise Covid-19. Au minimum six (6) semaines de confinement à moins de 1,5 € par semaine, les voilà gras.

Deux recherches scientifiques différentes (en anglais) pour vous parler de la survivance du virus sur les surfaces inanimées et une synthèse en français sur l’excellent “Les Crises“. Premier danger: les pièces de monnaie et les billets. Payez par carte, je vous en supplie. Déjà que vous êtes pas nombreux ici, si en plus je vous perd… Sinon, vos vêtements (2 jours) le métal des clinches de porte et des poignées dans le métro (2-4 jours), le verre (4 jours) et le plastique des terminaux de paiement et autres conservent le virus pendant 2 jours au moins. Mettez des gants et lavez-vous les mains. Et n e t t o y e z chez vous. Comme il y a une majorité d’hommes* ici, un petit conseil entre nous : n’attendez pas que madame le fasse. Vous aussi vous êtes à la maison* et, argument-massue, vous êtes plus fragile qu’elle face à cette infection. Ou pas.

Dans ce monde cruel où BNP Paribas veut absolument rapatrier les bénéfices de BNP Belgique, il reste les anges : Alteon Health vient de décider de réduire son train de vie : il diminue les salaires non pas de son PDG mais des médecins et infirmières dont il est un des plus gros pourvoyeurs pour les services de santés aux USA. On devine sans peine la joie de ces travailleuses et travailleurs qui prennent chaque jour les plus grands risques sans même le minimum de vêtements de sécurité. Pire, ils sont parfois punis lorsqu’ils en utilisent malgré tout pour cause “d’image de marque de l’hôpital” (sic). Désolé, je suis trop malade pour vous retrouver le lien mais la source est valide.

En France, on s’enfonce dans l’État policier. Déjà que les pouvoirs spéciaux que s’étaient attribués Macron et son équipe de godillots étaient parmi les plus larges de l’hémisphère nord, mais en plus les pandores font violemment du zèle, principalement dans “les quartiers”. Ils font de même à Bruxelles, d’ailleurs. Il est évident qu’une famille élargie a plus de mal à être confinée dans 60 m2 qu’une famille nucléaire dans 160 m2 avec jardin mais en plus, les policiers viennent y inspecter les sacs à provisions pour s’assurer que vous n’êtes bien aller acheter que des produits “indispensables”. On les attend toujours dresser des PC aux Porsche devant chez Fauchon dont l’indispensabilité reste à prouver. Il y a même une ado maghrébine qui se plaint qu’un flic (désolé, ici c’est le seul mot qui convient), un flic, disais-je, lui a reproché d’avoir acheté des tampons menstruels. Une seule source, c’est léger mais en même temps 50% des policiers français votent Le Pen, ce ne serait donc pas bien étonnant. Mise à jour du 03/04/20 : Et ça continue et encore.

Amis motards, petits et grands, puisque vous ne pouvez pas sortir vos meules, regardez “On Any Sunday” (“Tous les dimanches”) avec Steve McQueen”. C’est ce qui se fait de mieux pour décrire le plaisir du deux roues motorisé. Le film date de 1971 et est toujours en distribution – VF et VOSTFR – sur un (seul) site français dont la légalité varie selon le pays où vous lisez ceci. Si vous le trouvez en streaming, écrivez au bureau, on ajoutera le lien. Et si vous connaissez une source légale (DVD, chaîne pay-per-view, etc…), dites-moi ce que vous avez fumé et si je peux en avoir un peu 😉

Les étudiants francophones en Belgique lancent une pétition contre l’enseignement à distance, lisez “à la maison” pour cause de Covid-19. Inégalitaire, mal fichu, peu disponible et également contre l’évaluation des étudiants (lisez “l’attribution des bourses et emprunts”) qui aura lieu sur cette base. Que vous dire ? Un chose : SIGNEZ !

Comme je sais que vous lisez l’anglo-américain dans le texte, voici un petit schéma de quels média lire en fonction de deux axes : pro-gouvernemental contre anti-système et “liberal” contre “réactionnaire”. Ils ont aussi un autre lien avec les médias européens en allemand. C’est d’origine suisse et certains médias “réactionnaires” sont vraiment très loin à droite. Je dirais même à la droite de Gengis Khan. Je vous aurai prévenu.

(*) En réalité, il y a plus de femmes que d’hommes ici mais je veux me faire bien voir de mon public majoritaire, na !**

(**) En fait, je n’en sais rien mais je n’ai pas envie de MA dame me fasse dormir dans le canapé cette nuit.

L’internet du samedi

La recommandation du jour, c’est ce vigoureux article du Monolecte sur les petites mains du télé-marketing que l’on oblige à travailler et dans des salles surpeuplées malgré le confinement. A ce sujet, il y a une pétition internationale de syndicats que je ne saurais trop vous inviter à signer.

Comme prévu par la Théorie du Choc de Naomi Klein, les entreprises et l’état en profitent pour étrangler nos droits et nous faire payer leurs additions. C’est spécialement vrai pour les plus faibles et les plus pauvres d’entre nous.

Ca n’a pas qu’un rapport lointain avec ce qui précède mais le CADTM fait l’analyse de la différence de traitement entre la dette de l’Allemagne en 1953 et celle de la Grèce actuellement. C’est éclairant.

Puisqu’on parle du Reich voisin, signalons qu’en testant intensément, comme en Corée du Sud, l’Allemagne évite le gros de la crise du Coronavirus pour le moment. Mais elle teste comme elle exporte : aux dépens des ses partenaires européens, car elle monopolise pour ses usages propres le réactif indispensable dont elle est quasiment la seule productrice (Qiagen et ) dans la CEE. Ces tests intensifs expliquent aussi la faible mortalité dont elle se prévaut : beaucoup de tests donc beaucoup de positifs. Par rapport au nombre de morts, ça donne de belles statistiques. Ailleurs en Europe, on teste (parfois) quand vous arrivez agonisant à l’hôpital (et que vous avez infecté toute la famille) : Italie et Espagne mais aussi Belgique. Tout le monde n’apprécie pas le freinage de l’Allemagne et de ses alliés sur cette matière comme sur bien d’autres.

Une bonne nouvelle quand même : les sangsues du monde publicitaire sont à l’agonie. Je les hais car sur le plan écologique, ils valent les marchands d’armes. S’ils pouvaient être rejoints par les croisiéristes ce serait une bonne nouvelle : la pollution d’un seul navire est plus importante que toute la ville de Marseille. A certains poins de vue, ces navires polluent plus que toutes les voitures du monde. En plus, ces rats naviguent sous faux pavillon pour ne se conformer aux lois et obligations sociales.

La guerre des prix du pétrole initié par l’Arabie Saoudite ne se déroule vraiment pas comme prévu. La Russie qu’elle voulait faire plier a mal mais se trouve désormais en bien meilleur posture qu’elle-même. Trump a dépêché une envoyée spéciale à MBS pour éviter que l’industrie de (son très cher) pétrole de schiste ne se casse lui aussi la gueule.