Mettons fin à l’insécurité !

Non, ce blog n’a changé d’orientation mais il faut bien reconnaitre que le laxisme de nos gouvernants ne connait plus de bornes et qu’il est grand temps que la gauche se recentre sur le grave problème de l’insécurité.

Dans certains pays, les préjugés et la peur de se faire mal voir font que les chiffres sont plus difficiles à trouver mais en France, il y a suffisamment de gens que leur conscience politique amène à nous rapporter les VRAIS  chiffres : 700.000 victimes dont 600 morts. Et les immigrés basanés sont impliqués dans une proportion sans commune mesure avec leur proportion globale, ceci explique probablement cela : la bien-pensance au pouvoir est probablement la raison pour laquelle tant d’entre nous se mettent la tête dans le sable.

Et il y a pire:
– à peine 1% des faits avérés amènent à une condamnation au tribunal !
– le nombre de personnes EFFECTIVEMENT chargées de remédier à ce carnage est invraisemblablement bas, ne cesse de baisser et leurs pouvoirs sont sans cesse restreints par une idéologie dont la sur-représentation chez nos gouvernants comme dans les médias est évidente pour quiconque à l’esprit critique.

Cela doit cesser. Des possibilités et même des propositions existent et elles attendent que nous les mettions en application. Des vrais sanctions doivent être prises contre ceux qui font passer leur intérêt avant le bien commun. Unissons-nous pour, si pas mettre fin au massacre, au moins le restreindre en demandant que le nombre et le pouvoir des inspecteurs soit augmenté. Et ouvrons les yeux sur les chiffres et demandons-nous pourquoi les uns font la une de (certains) journaux et les autres ne sont jamais exprimés ?

Pourquoi parle-t-on autant des 518 homicides annuels, de la drogue (61 morts par an), et aussi peu des 600 morts et 700.000 accidents du travail ayant entraîné une incapacité de travail de plus d’un jour (chiffres de la Sécurité Sociale, France, 2008) ? Et qui ne sont une fatalité que parce que la vie à bien peu de poids face au profit.

Pourquoi fait-on sans cesse des plans anti-criminalité et aussi peu de plans anti-accidents du travail qui ne sont bien souvent que la conséquence d’une recherche effrénée du profit ? Il n’est que de voir l’explosion de la sous-traitance et de l’intérim alors que toute personne ayant fréquenté un chantier ou un atelier sait pertinemment bien qu’ils sont les victimes les plus fréquentes pour des causes qui semblent différentes (méconnaissance de l’environnement de travail, manque d’expérience, pression professionnelle liée à leur statut précaire) mais qui ont toute en commun le bénéfice d’une minorité. Je ne peux actuellement citer de nom mais je connaissais de près une firme de sous-traitance en électricité haute tension qui comptait à l’époque 1 un accident mortel ou invalidant par an… sur moins de 100 travailleurs sous-traités à gauche et droite. Un statisticien vous précisera ça mais, à la louche, ça veut dire que vous n’y avez  que 1 chance sur 2 d’arriver à la retraite en bonne santé.

Pourquoi la police voit-elle ses effectifs sans cesse augmenter et les inspecteurs du travail se voient de moins en moins nombreux ?

Pourquoi la ministre des flics couvre-t-il même les pires bavures et infractions (faux et usages de faux en écriture publique) et Gérard Filoche est-il au contraire abandonné face à ceux qu’il avait mission d’inspecter  ?

Pourquoi les droits de la police augmentent-ils sans cesse et ceux des CSH (Comité de Sécurité et d’Hygiène) sont-ils aussi limités ?

Pourquoi la criminalité financière est-elle tellement bien protégée voire facilitée et celle des rues tellement mise en scène.

Pourquoi moins d’1 % des infractions effectivement constatées par les inspecteurs du travail font-elles l’objet de poursuites et donc de modifications des conditions qui amènent à tant d’insécurité sur le lieu de travail, c’est à dire l’endroit où nous passons le plus clair de notre temps ?

La réponse est peut-être qu’il y a bien plus de chance de se blesser ou de mourir sur un chantier que de s’éborgner sur un stylo Mont-Blanc à 250 € des dirigeants de la (si peu de) gauche.

La réponse est peut-être que les victimes sont bien souvent dépourvues du droit de vote. La réponse est qu’il est plus facile de choisir des bouc-émissaires pauvre et basanés que chez ceux dont nous aimerions tant faire partie.

La réponse est peut-être qu’on voit vraiment rarement les victimes sur les plateaux TV alors que leurs bourreaux sont sans cesse encensés par le culte du dieu argent.

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