Oh oui, faites-moi encore rire avec la crise

Je n’ai jamais trouvé sur le net cette photo de jeune femme illustrant cette déclaration, d’il y a quelques dizaines d’années. Mais c’est vrai qu’elle à un drôle d’aspect.

On la compare à celle de 1929 qui était une crise économique. Ben non, écrit un historien avec plus de recul que nos habituels commentateurs, il faudrait plutôt la comparer avec celle de 1873 qui était aussi un crevage de bulle financière. Elle a été bien plus terrible d’ailleurs.

Ensuite, rions avec cette vidéo sur le discret revirement idéologique de nos libéraux qui réclamaient toujours moins d’état mais non pas hésité à mobiliser toute sa capacité d’endettement pour sauver le détenteurs de capital.

« Crise financière » oblige, on entend et on lit partout, en cette fin 2008, qu’il faut – et qu’il suffirait de – « revenir à l’économie réelle ». La réalité !. Du pur pipeau, déclare cet auteur. Nationalisons plutôt les banques déclare, en anglais, Willem Buiter sur le site du Financial Times qui nous avait plutôt habitué à un autre discours 😉

Mais alors, pourquoi pas le socialisme, tant qu’on y est ? Peut-être même un renversement gorbatchevien dans la patrie du “libéralisme réalisé“. C’est vrai quoi, comme le père de papy Ralph Nader déclarait à ses fils: « Pourquoi est-ce que le capitalisme finira toujours par survivre ? ». Et de leur offrir aussitôt la réponse : « Parce qu’on aura toujours recours au socialisme pour le sauver ». Et de nous brosser du coup, un large panorama des alternatives qui s’ouvrent, notamment en amérique latine mais pas seulement, avec la chute de l’idéologie néo-libérale. Des lendemains qui scintillent (1) en quelque sorte.

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(1) J’offirai bien un livre pour la/le premier(e)qui retrouve d’où vient cette expression mais avec Internet, c’est vraiment trop facile.

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