Guerres impériales et réfugiés

Strategic Culture nous affirme que 50% des réfugiés du monde ont été lancés sur les chemins de l’exil du fait des guerres plus ou moins déclarées des USA. L’opposition interne à ce fait est parfaitement expliquée et représentée par la candidate présidentielle Tulsi Gabbard.

Du Venezuela, victime du blocus économique, au Honduras ou siège un pouvoir terroriste (mis à jour 05/06/2019) issu d’un coup d’état téléguidé et reconnu par les USA, pour ne parler que de l’Amérique Latine. L’Ukraine où 4 milliards de $ apportés par Victoria “Fuck EU” Nulland ont amenés au pouvoir une alliance “droite kleptocratique+extrême-droite néo-nazie“qui ont violemment attaqué tant les communistes que les russophones issus d’un rattachement assez récent (1954) d’une partie de la Russie à ce pays (on attend toujours une nouvelle politique de la part du clown récemment élu président) ; rejetés par la terreur et le négationnisme ukrainien, les habitants de ces régions ne rêvent que d’un retour à leur pays d’origine et, comme le million de réfugiés en Russie, ont été privés du droit de vote tant par les lois que par la force. La Crimée y est parvenue, les habitants du Donbass n’y arriveront vraisemblablement que l’émigration. D’autres zones peuplées plus ou moins majoritairement de non-ukrainiens “de race” en rêvent et sont soutenus par leurs pays respectifs au grand plaisir des suspects habituels.

Les Serbes dont l’infrastructure civile a été réduite à néant par les bombardements “ciblés”. La Syrie où les fous de Dieu payés et soutenus par l’AXE USA-Arabie Saoudite-Israël ont provoqué proportionnellement un des plus grands exodes de ce début du 21e siècle. L’Irak trois fois victime de deux guerres et d’un blocus meurtrier sans compter les retombées radio-actives issue de l’usage intensif de l’uranium “appauvri”. Le Yémen et maintenant l’Iran où blocus et bruit de bottes s’allient pour créer une insécurité propice aux migrations. Tous peuvent témoigner que les guerres de changement de régime ont d’abord atteint les populations.

Une autre constante de ces guerres d’annihilation du pouvoir en place et de la structure économique est la création de seigneurs de la guerre qui prolongent l’agonie. Le pire exemple est la Syrie où terroristes pro-Turcs, Kurdes pro-américains, terroristes soutenus par l’AXE et pouvoir élu s’opposent les uns aux autres mais la 2e place revient probablement à la Libye qui fut un pays social avancé tant économiquement que socialement et fut aussi un parrain de la stabilité régionale, notamment via des subventions Sud-Sud aujourd’hui oubliées. L’importance de ce rôle est évidente au vu des multiples guerres et guérilla qui sont apparues depuis dans cette région.

Le seul débat qui agite aujourd’hui la gauche européenne, submergée par cette émigration issue de guerres voulues par “l’allié” de l’Europe, est de savoir s’il s’agit d’une conséquence voulue ou juste de l’incompétence du-dit. En attendant, les nationalismes relèvent la tête. Et ça, c’est aussi un “changement de régime” qui s’annonce catastrophique.

Cocyec (C.C.E.) a déménagé

Si vous êtes ici, il y a une grande chance que ce soit parce que vous avez lu l’article “Cocyec déménage” sur l’ancien site. Vous savez donc qu’on bosse. Déjà, il y a le fil RSS promis. La charte graphique est volontairement simple. Trop ? c’est possible mais l’urgence n’est pas le meilleur graphiste.

Il n’y a plus de publicité et l’hôte du site est un des CHATONS, un libriste convaincu qui travaille à prix militant et à la vitesse de l’éclair. Qu’il en soit remercié. En contrepartie, Cocyec verse son obole à La Quadrature du Net, des gens bien. Bref, Cocyec se sent mieux en accord avec son éthique.

L’intendance a pris un temps fou et pour aujourd’hui, John n’ai pas eu le temps de vous concocter un de ces fameux recueils de liens internet que le maître de lieux intitule sans rougir “un article” 😉

Le site est toujours sur WordPress mais passé les commandes de base, plus rien n’est comme avant. Il faut donc un peu de temps pour s’y retrouver et lui redonner une forme avenante. Le fond y perd forcément pendant cette période.

A demain, sûrement ! Sauf si Bolton & C° nous engagent cette nuit dans une guerre mondiale. Ce lien est LA recommandation du jour ! L’auteur parle des USA et il sait de quoi il parle, sans langue de bois. Bonne lecture critique.

Les pacifistes

Cet article est une traduction partielle de ‘Wheat is a weapon’: US gov-funded, Democrat-linked think tank proposes starving Syrian civilians to weaken Assad.

“Le blé est une arme de grande puissance dans cette prochaine phase du conflit syrien”, a insisté Nicholas Heras, membre du Center for a New American Security (CNAS) à Washington, DC. Traduction en français : on va affamer les Syriens pour faire chanter le gouvernement. (Notez que ça ne dénote pas dans la région : les Saoudiens détruisent l’infrastructure du Yémen pour cette même raison et le régime israélien déclare ouvertement mettre les Palestiniens à la diète“.)

Le Center for a New American Security fonctionne comme une porte tournante vers l’élite de la politique étrangère du Parti démocrate, donnant aux vétérans du Pentagone et du département d’État de Barack Obama la possibilité de garder au chaud pendant qu’un républicain contrôle la Maison Blanche.

Les principaux donateurs de la CNAS comprennent des fabricants d’armes de premier plan comme Northrop Grumman, Boeing, Lockheed Martin, Raytheon, et BAE Systems.

Nicolas Heras, “démocrate” je le rappelle, est aussi un membre senior d’un autre think tank fondé par un ancien patron de la CIA, William Casey. En plus, il est un fervent partisan de l’armement d’Al Quaeda contre le gouvernement Syrien. Oh, pas directement, juste via une façade transparente.

A part ça, il faudra élire un(e) démocrate pour évincer ce va-t-en guerre de Trump. Puisqu’on en parle, une devinette : qu’est-ce qui va sauter d’abord ? John Bolton ou l’Iran ?