Commençons par le cas des pays avec un système de pension par capitalisation, vous savez le truc que les libéraux essayent de nous vendre. Commençons par ceux qui furent les bons élèves de la tristement école de Chicago qui avait brillament ruiné l’Amérique Latine et qui du coup on amené des gouvernement de gauche (vrai gauche, hein pas blairiste) . Entre autre privatisations: les pensions et le résultat: “Seisme sur les retraites en Argentine et au Chili” titre le Monde Diplomatique. “Les fonds de pension des collectivités territoriales US ont perdu 2000 milliards en deux mois et ne disposent plus que de 50% des fonds requis pour servir leurs engagements” chez l’excellentime ContreInfo. Toujours pire “1.000 milliards de dollars : le discret fiasco des fonds de retraite US“. Et si vous lisez l’américain, Time publie Social “Security’s Surplus Disappearing Fast” que résume Contreinfo par ces mots: “aux USA, en raison de la crise, les cotisations retraites sont insuffisantes pour couvrir les versements, 8 ans avant l’échéance prévue de 2017”. Brrr…..
Si vous ajoutez à ça les déclarations de la commissaire européenne à la concurrence (“libre et non faussée”, ha ha ha) Nelly Kroes “la faillite de certaines banques n’est pas exclue” ou le FMI qui parle de 4.000 milliards d’avoir “toxiques”, vous commencez à vous dire que finalement, garder ses économies sous son matelas est peut-être la solution la moins idiote.
A ce propos, l’article à lire de la semaine : “Dix principes pour préserver le monde des cygnes noirs“, par Nassim Nicholas Taleb, traduits par ContreInfo.
Et pour vous aider à (re)constituer votre petit bas de laine, un tuyau qui vous fera dire “oh, la barbe” , mais le reste du site qui parle des mille et unes nuits petites économies de la vie quotidienne n’est pas à dédaigner. Sauf bien sûr si vous avez été contraint d’accepter 180 % d’augmentation récemment. Mais “Nicolas Sarkozy demande au Medef de réfléchir au salaire des patrons.” Réponse d’une lectrice de Télérame: “Allons au bout de la logique et laissons la CGT fixer celui des salariés.”