On commence les infos sur le Covid19 par un complot, avec le sourire en coin. En France, un dissident, le Dr Didier Raoult annonce des résultats anti-viraux de la chloroquine et a commencé à traiter 24 malades à ’hôpital de la Timone à Marseille. Cinq jours AVANT le déclenchement de l’épidémie en Chine, son dérivé, l’hydroxychloroquine, un anti-paludique, a été placé sur la liste II des substances vénéneuses.
Plus amusant, sur le site de la RTBF, on trouve un article disant “L’organisme fédéral qui supervise la commercialisation des médicaments aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA), travaille sur l’utilisation de la chloroquine, un traitement antipaludéen qui a “montré des résultats préliminaires très très encourageants”, selon Donald Trump.”
Sur ce même site, vous trouverez une vidéo illustrant l’effondrement, prévu, du système de santé italien. Mais chez nous “tout va bien”. Ah bon ? La principale différence entre eux et nous, c’est 15 jours ! On verra à ce moment là, pas avant.
A nouveau, c’est un article d’El Correo qui constitue la recommandation du jour. Il explique l’idéologie néo-libérale destinée à “légitimer la concentration scandaleuse des richesses et empêcher que des mesures efficaces soient prises pour éviter la catastrophe écologique imminente”. Il parle, beaucoup mieux que moi, du choc qui va nous amener à prendre conscience que nous devons travailler pour vivre, pour être avec nos proches et pas de vivre pour travailler. Vous en trouverez une variation plus locale sous la plume de Raoul Vaneigem.
L’inhumanité des sanctions économiques à l’égard des plus fragiles des dissidents de l’ordre mondial, Venezuela, Iran, Syrie, pendant la pandémie de Covid19 est souligné dans Les Nouvelles Libres. Au Venezuela, justement, où l’on souligne l’importance de l’ancrage et de l’organisation locale dans la lutte contre le virus.
Un site glaçant, les vidéos des violences policières en France filmées par les citoyens. Étonnez-vous que le sinistre de l’Intérieur du régime Macron cherche à interdire de filmer les policiers en action, comme en Espagne où c’est le cas depuis plusieurs années. Comme ils ont raison, pour faire baisser la fièvre, il suffit de casser le thermomètre. C’est pour ça qu’en Belgique, on ne teste pas systématiquement les personnes potentiellement infectées, ça donne de meilleures statistiques. Nous manquons de réactifs nécessaires pour réaliser ces tests, certes, mais il y a d’autres méthodes comme l’a démontrée si efficacement la Corée du Sud, autrement plus menacée que nous, au départ mais qui semble maintenant maîtriser son sujet. De même en Chine, où depuis 2 jours, on ne constate plus de nouveaux cas.