GSM-Symbolique : Comprendre les limites du raisonnement mathématique dans les grands modèles de langage”

Via Gary Marcus https://garymarcus.substack.com/p/llms-dont-do-formal-reasoning-and

Les progrès récents des grands modèles de langage (LLM) ont suscité l’intérêt pour leurs capacités de raisonnement formel, en particulier en mathématiques. Le benchmark GSM8K est largement utilisé pour évaluer le raisonnement mathématique des modèles sur des questions de niveau scolaire. Bien que les performances des LLM sur le GSM8K se soient considérablement améliorées ces dernières années, il n’est pas certain que leurs capacités de raisonnement mathématique aient réellement progressé, ce qui soulève des questions quant à la fiabilité des mesures rapportées.

Pour répondre à ces préoccupations, nous menons une étude à grande échelle sur plusieurs modèles ouverts et fermés de pointe. Pour surmonter les limites des évaluations existantes, nous introduisons GSM-Symbolic, un benchmark amélioré créé à partir de modèles symboliques qui permettent la génération d’un ensemble varié de questions. GSM-Symbolic permet des évaluations plus contrôlables, fournissant des informations clés et des mesures plus fiables pour mesurer les capacités de raisonnement des modèles.

Nos résultats révèlent que les LLM présentent une variance notable lorsqu’ils répondent à différentes instanciations de la même question. En particulier, la performance de tous les modèles diminue lorsque seules les valeurs numériques de la question sont modifiées dans le benchmark GSM-Symbolique. En outre, nous étudions la fragilité du raisonnement mathématique dans ces modèles et démontrons que leurs performances se détériorent de manière significative à mesure que le nombre de clauses dans une question augmente.

Nous émettons l’hypothèse que ce déclin est dû au fait que les LLM actuels ne sont pas capables d’un véritable raisonnement logique ; au lieu de cela, ils tentent de reproduire les étapes de raisonnement observées dans leurs données d’apprentissage. Lorsque nous ajoutons une seule clause qui semble pertinente à la question, nous observons des baisses de performance significatives (jusqu’à 65%) dans tous les modèles de pointe, même si la clause ajoutée ne contribue pas à la chaîne de raisonnement nécessaire pour atteindre la réponse finale.

Dans l’ensemble, notre travail fournit une compréhension plus nuancée des capacités et des limites des LLMs dans le raisonnement mathématique.

Résumé de https://arxiv.org/pdf/2410.05229 par Iman Mirzadeh, Oncel Tuzel, Keivan Alizadeh, Samy Bengio, Hooman Shahrokhi, Mehrdad Farajtabar

Actuellement… à Gaza

Actuellement, les Israéliens ont laissé leur gouvernement tuer volontairement plus d’enfants à Gaza qu’il n’y a eu de civils juifs de tous âges tués par des attentats depuis une grosse dizaine d’années, pour le moins. C’est de la barbarie cruelle et injustifiable face à une population privée de sa terre et de tous ses droits depuis l’occupation anglaise

Actuellement, la colonie juive en Palestine a aussi laissé ou fait tuer sciemment à Gaza plus de civils Palestiniens en un mois que la Russie n’a tué involontairement de civils en un an et demi de guerre contre l’Ukraine, pourtant 15 fois plus peuplée que la bande de Gaza. Cela montre une claire volonté de massacrer gratuitement une population prisonnière sous couvert de religiosité mal digérée pour ne pas dire paranoïaque.

Actuellement, Israël a supprimé l’arrivée d’énergie, de médicaments, de nourriture et d’eau des habitants non-juifs de Gaza qu’il juge collectivement associés aux crimes du Hamas. Oubliant qu’il avait lui-même contribué à créer ce parti religieux pour gêner et combattre l’OLP unitaire et laïque de Yasser Arafat. Il a poussé le cynisme jusqu’à détruire à la fois les dernières réserves d’eau ET le réseau d’égouttage pour les Palestiniens qui détiennent et habitent cette terre. Première étape d’un nouveau génocide, après la Nakba

Actuellement, le gouvernement israélien, “gauche” et droites racistes et religieuses réunies, a déplacé sous la menace près de la moitié de la population de Gaza soit un million de personnes en un mois qui ont été envoyé s’entasser dans le sud de Gaza déjà surpeuplé. Tout ça pour qu’Israël puisse mettre la main sur leur terre, comme d’hab’, ainsi que les riches gisements de gaz qui s’y trouvent et qu’ils ont empêché les Palestiniens d’exploiter. Cela concourt à démontrer la volonté israélienne de précipiter les Palestiniens dans la misère et le dénuement. C’est aussi une étape indiscutable d’un génocide.

Actuellement, les infrastructures civiles de toute la bande de Gaza, Nord et Sud, sont systématiquement visées et rasées. Les journalistes et toutes communications sont tués, détruites ou expulsés par la puissance colonialiste. Gideon Lévy pense que nous devons nous attendre à de mauvaises surprises prochaines en Cisjordanie où une répression (200 morts déjà) et des agressions de colons appuyés par l’armée, toutes lourdement meurtrières, s’exercent déjà. C’est le troisième élément d’un génocide.

Actuellement, Israël bénéficie de la complicité du pays coupable du pire génocide du XXe siècle, la Shoah. Il prête la main, donne les armes et l’argent nécessaires à ce nouveau crime. Il n’a pas fallu aux Allemands 80 ans pour oublier leur crime irréfragable et se rendre volontairement complices d’un nouveau génocide aujourd’hui naissant et faire taire toute opposition.

Actuellement, Israël ne serait pas sûr de quoi faire ensuite. Selon un Caitlin Johnstone un simple coup de fil arrêterait immédiatement ce crime de guerre qui se transforme de plus en plus vite en un crime contre l’humanité appuyé par l’appareil politique des USA. D’autant que ce va-t-en guerre de Biden n’est jamais en retard d’une gaffe. Au contraire, le parlement de ce pays condamne celle qui seule en son sein s’oppose à cette inhumanité calculée. Cela n’empêche pas la rue de se lever de plus en plus bruyamment contre cette politique.

Actuellement, non seulement le “gouvernement” auto-institué de la CEE laisse faire et n’appelle au cessez-le-feu que du bout des lèves mais il finance ce massacre, mais il fournit les armes pour le faire, mais il cherche à faire taire les indignés, les insoumis, les révoltés, les témoins insuffisamment silencieux sur son propre sol. Tout cela au nom d’une lutte contre une définition insensée d’un éventuel anti-sémitisme qui ne s’oppose en rien au racisme envahissant de l’Occident.

Actuellement, bien des gouvernements européen sont ouvertement racistes tout en se prétendant défenseur du peuple juif. Ils montrent assez à quel point cette défense est kidnappée par des fachos français, par des religieux juifs bornés et des racistes qui constituent la majorité des Israéliens, de leurs alliés ici et, malheureusement, de la quasi-totalité des organisations juives occidentales à l’exception de l’UJFP, de l’UPJB et de trop rares autres réellement anti-racistes. Le couvercle se soulève pourtant peu à peu.

Actuellement, ce massacre altère un peu plus une loi internationale déjà bien blessée par le deux poids-deux mesures systématique des USA et des ses vassaux. Gageons qu’elle est en train de disparaître sous le poids de cette hypocrisie démasquée, notamment en Afrique.

Actuellement, de plus savants, de plus impliqués, de mieux placés que moi, tels Ilan Pappe, parlent ouvertement d’un génocide à propos des Palestiniens. Génocide commis sous un prétexte aussi foireux et hors de proportion que la destruction de la gauche allemande par l’Allemagne nazie en 1933 au nom d’un crime soi-disant commis par eux et erronément imputé à van der Lubbbe.

Je me lève humblement à mon tour car ce qui précède montre qu’hélas aujourd’hui la majorité des Juifs ont perdu le privilège de lier ma plume. Une plume bien légère pourtant face au privilège acquis à l’incommensurable prix de six millions des leurs : la moitié de la population juive d’Europe morte entre 1933 et 1945 des mains de l’Allemagne alors dirigée par un minus syphilitique nommé adolf hitler, avec la collaboration active de la population allemande ouvertement raciste, des politiciens de la majorité des pays d’Europe, de leurs polices et de leurs juges, à commencer par les Français. Comme aujourd’hui. Tous ont perdu l’autorité politique de me faire taire car cet écrit est politique et facilement plus anti-raciste que leurs pantalonnades.

Tout ceci posé, en démarquant le cri de rage du grand Jacques Brel, j’écris car mon silence vaudrait complicité de crime contre l’humanité, je persiste dans mon analyse et signe, je m’appelle Jean-Dominique Veuve.

Je fais cela tout en pensant que ceux qui seront les plus utiles mais aussi ceux qui paieront le plus cher dans leur opposition à ce qui ressemble toujours plus à un génocide, outre les Palestiniens eux-même, ce ne sont pas quelques intellos en colère et verbeux comme votre humble serviteur. Non, ce sera bel et bien la classe ouvrière et de rares résistants actifs et de gauche qui vont lever haut cette bannière, si pas de la révolte, au moins de l’opposition et de la grève internationale face à ce crime en bande organisée. Il renvoie ceux qui se disent “les civilisés du monde” à leur réalité, celle des barbaries les plus odieuses, les plus criminelles et les plus sales depuis au moins un demi-millénaire.

Stress synchrone à la maison

Une p’tite friteuse fermée est arrivée chez moi et je l’ai utilisée pour la première fois ce soir. Rien que les têtes effarées des deux fauves valait largement la dépense.

Là, elles ne pouvaient pas nier leur gémellité. Prudemment assises, silencieuses, côte à côte sur la table située en face de l’arrivante, stratégiquement décalées pour ne pas gêner de larges champs de visions pour toutes les deux. Les 4 yeux et autant d’oreilles intensément fixés sur la chose et les bruits qui en sortaient.

Les mêmes yeux et oreilles se sont ensemble et brièvement tournés vers moi quand je suis entré dans la pièce avant de se braquer à nouveau vers l’objet étranger, toujours aussi majestueusement synchrones, toujours avec la même prudente lenteur, histoire de ne pas alerter le gibier ou le prédateur potentiel par des brusques agitations. Magnifiques et hiératiques dans leur alliance spontanée et sororale face à l’ennemi commun ou au moins l’inconnu.

Toute cette inquiétude s’est heureusement un peu calmée quand elles m’ont vu manipuler l’objet et elles ont alors pu envisager de retourner à d’autres activités, pas totalement rassurées mais suffisamment pour interrompre leur garde attentive.

Je dis “heureusement” pourtant, d’un autre côté, peut-être aurai-je dû prolonger l’état de tension au moins le temps de faire des photos tant cet involontaire pas de deux était élégant et gracieux. Mais aurai-je pu capter la magie de l’instant en mouvement dans une image fixe mieux que je ne le fais par ce court texte ?

Mes chattes

L’aînée a son petit trot pressé. La cadette ne connaît que le galop effréné.

La comtesse est tout fine, la travailleuse est massive comme un bobcat mais toutes deux ont la même taille. Juste pas la même épaisseur. Vraiment pas.

L’une a des bras de princesse, l’autre a des pattes comme des colonnes de temple.

Ma brute se couche au milieu du passage, ma douce ne se pose qu’en hauteur ou à l’abri.

L’une ne peut être éveillée sans chercher à m’avoir dans son collimateur, l’autre vit bruyamment sa vie d’un bout à l’autre de l’appartement.

L’une pourrait passer des heures vautrée sur l’ampli quand j’informatise, l’autre vient régulièrement taper sa tête contre mon cou quand j’écris pour exiger ses 2-3 grattouilles avant de repartir à l’aventure.

Toutes deux orbitent autour de moi quand je me répand sur le canapé avant l’une de se fixer sur mes jambes et l’autre à moitié sur mes orteils pour toute la durée du livre ou de mon endormissement.

L’une est toute tendresse, l’autre violemment jalouse.

La dominante ne craint pas la fraîcheur du carrelage, la maigriotte fond sur toute source de chaleur.

L’une n’imagine pas se déplacer dans l’appartement sans faire le détour nécessaire pour passer entre mes yeux et l’écran sur lequel je lis, l’autre ne le fait que pour s’y arrêter… exclusivement pendant les films.

L’une sait boire, l’autre fabrique des marécages.

Toutes deux partagent à tour de rôle et de manière aussi codifiée qu’égalitaire la même assiette alors qu’il y a sa jumelle tout aussi pleine juste à côté mais que personne ne regarde.

Toutes deux viennent quand je les appelle. Mais restrictivement dans notre cercle de famille, pas en public.

Toutes deux connaissent bien la différence entre l’appel “Vous venez ?” auquel elles répondent selon leur tempérament et le “Y’a du bon qui s’annonce”, généralement l’ouverture de la terrasse, où toutes deux arrivent au grand galop même si ma chasseresse préfère rapidement retourner dans les escalades de l’appartement.

L’une sévit à l’intérieur, l’autre profite de chaque occasion pour continuer sa sieste à l’air libre.

Aucune n’aime la pluie : ce sont des chattes après tout et ce printemps trop humide nous brime injustement.

Licence des articles du blog

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La charge de la preuve incombe toujours à celui qui émet l’affirmation (Même s’il s’agit de la Russie).

par Caitlin Johnstone (traduction John V. Doe pour Cocyec)

Eh bien vous serez choqués d’apprendre que, alors que l’invasion de l’Ukraine dont on nous a dit pendant des semaines qu’elle allait se produire d’un jour à l’autre n’a toujours pas eu lieu, les États-Unis et le Royaume-Uni ont déclaré que la Russie a attaqué l’Ukraine d’une manière invisible et invérifiable dont les preuves sont secrètes.

“Vendredi, la Maison-Blanche a imputé à la Russie les cyberattaques de cette semaine, qui ont ciblé le ministère ukrainien de la défense et de grandes banques, et a mis en garde contre le risque de perturbations plus importantes dans les jours à venir”, rapporte AP. “Anne Neuberger, conseillère adjointe à la sécurité nationale de l’administration Biden pour la cybernétique et les technologies émergentes, a déclaré que les États-Unis avaient rapidement lié les attaques de mardi à des officiers du renseignement militaire russe.”

“L’analyse des informations techniques montre que le GRU était presque certainement impliqué dans les attaques DDoS perturbatrices, ajoute un communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères.

Aucune preuve de cette affirmation n’a été fournie au-delà du ton affirmatif avec lequel les responsables américains et britanniques l’ont prononcée, mais cela n’arrêtera probablement pas les arguments des gestionnaires narratifs occidentaux selon lesquels cette “attaque” justifie des sanctions économiques immédiates.

Vous avez probablement aussi entendu maintenant que le président Biden a annoncé lors d’un point de presse que Vladimir Poutine a pris la décision d’envahir l’Ukraine et de renverser violemment Kiev “dans les prochains jours”, en citant uniquement les “services de renseignements”.

“Pour quelle raison pensez-vous qu’il envisage cette option ?”, a demandé un journaliste à Biden après son discours.

“Nous avons une capacité de renseignement importante, merci beaucoup”, a répondu le président, et a fait sa sortie.

Comme on nous l’a rappelé au début du mois lors d’un échange intéressant entre Ned Price, un communicant du département d’État, et Matt Lee de l’AP, les responsables américains sont fermement convaincus que le simple fait de placer le mot “renseignement” à coté d’affirmations doit être considéré comme une preuve solide que ces affirmations sont vraies, et la presse est censée jouer le jeu.

Et en effet, une grande partie de la classe politique et médiatique réagit à l’affirmation non prouvée de Biden selon laquelle Poutine a décidé de lancer une invasion terrestre à grande échelle de l’Ukraine comme si cette invasion était en train de se produire.

Il est incroyable qu'en 2022, alors que nous sommes confrontés à des défis tels que le covide et le changement climatique, un dirigeant national puisse déclencher une guerre qui pourrait tuer des milliers de personnes et créer des millions de réfugiés. Il existe une solution diplomatique à cette crise. Il est tragique que Poutine semble avoir l'intention de la rejeter.

- Bernie Sanders (@SenSanders) 18 février 2022

1. Les États-Unis disposent de renseignements indiquant que Poutine a pris la décision d'envahir davantage l'Ukraine.

2. L'invasion ira jusqu'à Kiev, une ville de 2,9 millions d'habitants.

L'Europe - le monde - ne sera plus le même si Biden a raison.

- Ivo Daalder (@IvoHDaalder) 18 février 2022

Il n’est même pas un tout petit peu rare que les présidents américains fassent des déclarations incendiaires sur des gouvernements qu’ils n’aiment pas sans information solide. https://t.co/5wp4CBrlvX

- Caitlin Johnstone ⏳ (@caitoz) 19 février 2022

Il y a aussi des accusations de faux drapeaux (ndt: false flag) au cours des combats dans l’est de l’Ukraine et de nombreuses autres affirmations sur ce que fait la Russie alors qu’elle se prépare à cette invasion qu’elle est censée lancer, et tout cela est accepté aveuglément comme objectivement vrai dans le discours politique dominant. Nulle part cela n’est remis en question. La responsabilité des États-Unis et de l’OTAN dans la création de ces tensions entre la Russie et l’Ukraine n’est jamais mentionnée, pas plus que les avantages géostratégiques que l’hégémonie américaine pourrait tirer de cette impasse. Rares sont ceux qui se donnent la peine d’essayer d’expliquer ce que Moscou gagnerait à envahir l’Ukraine, à l’exception d’une réflexion infantile du type “ils nous détestent pour notre liberté” pour affirmer combien Poutine ne supporte pas la démocratie.

Si, en ligne, vous mettez en doute la véracité de l’une ou l’autre de ces affirmations à la lumière de la longue histoire de ces institutions qui nous mentent sur ce genre de choses, ce sera traité comme une intervention étrange et bizarre qui est au mieux malavisée et au pire la preuve que vous êtes un agent du Kremlin. Je n’ai pas reçu autant de notifications de personnes me traitant d’agent russe depuis 2018, ce qui pour moi est drôle parce que tout ce que je disais sur les récits de la Russie occidentale en 2018 a depuis été complètement justifié.

Et je pense qu’il est important, pendant que tout cela se déroule, de prendre un moment pour nous rappeler que la charge de la preuve incombe toujours à la partie qui fait la réclamation. Il s’agit d’un principe de base que nous tenons tous pour vrai en matière de logique, de débat et dans le système juridique, et vraiment partout où des revendications contestées sont examinées, et cela ne cesse pas d’être le cas par magie simplement parce qu’une revendication est exprimée sur un ton affirmatif par des puissantes personnalités à propos d’un pays qu’elles n’aiment pas. Si vous faites une déclaration non pertinente dans le cadre d’une discussion sur Twitter, on vous demandera immédiatement de prouver qu’elle est vraie, mais si le gouvernement le plus puissant du monde fait une déclaration incendiaire qui pourrait avoir des conséquences sur le monde entier, nous sommes tous censés l’accepter, même si ce gouvernement a un long historique prouvé de fausses assertions.

Une interview étonnante de l'ancien chef du MI6 avec @B_judah de l'Atlantic Council (toute la bande est présente) où l'agent du renseignement *admet* que de nombreuses "fuites de renseignements" occidentales que les médias transmettent consciencieusement ne sont pas de vraies fuites mais des messages de propagande destinés à affaiblir Poutine. pic.twitter.com/UOzBxG5F5H

- Glenn Greenwald (@ggreenwald) 17 février 2022

Ce n’est pas à quelqu’un d’autre de prouver que les gouvernements américain et britannique mentent lorsqu’ils font ces affirmations, c’est aux gouvernements américain et britannique de prouver qu’ils disent la vérité. À un moment donné, après l’élection de Donald Trump, la doctrine progressiste dominante a consisté à dire que l’on pouvait dire tout ce que l’on voulait sur la Russie, même si c’était scandaleux, et ne pas subir de conséquences professionnelles si cela s’avérait complètement faux, et personne ne s’est vraiment opposé à cela. Tant de gens ont construit des carrières entières en suggérant pendant des années que toute la famille Trump allait être traînée menottes aux poings hors de la Maison Blanche pour collusion avec le Kremlin, et quand cela ne s’est pas avéré vrai, tout le monde a fait comme si de rien n’était et a continué sa carrière.

Mais ce n’est pas correct. Il n’est pas normal que cet environnement bizarre d’hystérie de guerre froide ait fait fondre le cerveau de tout le monde au cours des cinq dernières années. Il n’est pas normal que les normes les plus élémentaires de logique et de preuve aient été jetées aux toilettes. Il n’est pas normal que nous ayons maintenant des barbouzes du MI6 et des porte-voix de la CIA qui reconnaissent ouvertement que le gouvernement utilise la presse occidentale pour mener une guerre de l’information visant à affaiblir la Russie, alors que le gouvernement et la presse sont censés nous dire simplement la vérité.

Je ne sais pas ce qui va se passer avec l’Ukraine. Ce que je sais, c’est qu’il serait bon de faire reculer violemment la fenêtre d’Overton d’un débat acceptable à un point où la charge de la preuve doit être assumée même, et surtout, par les personnes les plus puissantes du monde. Et où, si cette charge n’est pas remplie, leurs revendications sont traitées avec tout le dédain qu’elles méritent.

Mon travail (ndt: de Caitlin Johnstone) est entièrement financé par les lecteurs, alors si vous avez apprécié ce texte, pensez à le partager, à me suivre sur Facebook, Twitter, Soundcloud ou YouTube, ou à verser de l’argent dans mon pot à pourboires sur Ko-fi, Patreon ou Paypal. Si vous voulez en lire plus, vous pouvez acheter mes livres (ndt: en anglais). La meilleure façon d’être sûr de voir ce que je publie est de s’inscrire à la liste de diffusion sur mon site web ou sur Substack, ce qui vous permettra d’être averti par courriel de tout ce que je publie. Tout le monde, à l’exception des plates-formes racistes, a la permission de republier, d’utiliser ou de traduire n’importe quelle partie de cet ouvrage (ou de tout ce que j’ai écrit) de la manière qu’il souhaite, et ce gratuitement. Pour plus d’informations sur qui je suis, où je me situe, et ce que j’essaie de faire avec cette plateforme, cliquez ici.

Les limites du merveilleux fil RSS

C’est quoi un fil RSS ? François Charron fournit à mon sens la meilleure explication. C’est souvent une bonne alternative aux listes de diffusion car vous dégagez ainsi votre boite e-mail d’informations parfois longues qui ne vous sont pas personnellement adressées et/ou qui ne sont pas urgentes. Vous pouvez aussi adopter un lecteur RSS pour suivre vos (trop) nombreux sites d’actualité et d’informations.

Le fil RSS de C.C.E. est actif (là, à gauche) et vous pouvez l’utiliser pour suivre le lien qu’il fournit et venir lire l’information sur le site.

Évitez de lire les articles dans* votre lecteur RSS : ce dernier ne contient PAS (ou très rarement*) les nombreux ajouts et améliorations postérieurs aux premières éditions. Sur ce site, notamment, les articles sont fréquemment mis à jour en ajoutant des liens vers les dernières informations parues dans l’actualité et en modifiant parfois le texte pour en tenir compte. Pour éviter de vous saturer, je ne créée pas un lien RSS à chaque fois.

Quels lecteur RSS ? Je vous conseille Feedbro pour Firefox ou, si vous insistez, Chrome. Il y en a d’autres sous M$-Win ou sous Linux comme sous Android et Apple (pas de lien pour ce dernier : on est là totalement en dehors de ma sphère de compétence).

(*) C’est parfois possible suivant votre configuration

Cocyec (C.C.E.) a déménagé

Si vous êtes ici, il y a une grande chance que ce soit parce que vous avez lu l’article “Cocyec déménage” sur l’ancien site. Vous savez donc qu’on bosse. Déjà, il y a le fil RSS promis. La charte graphique est volontairement simple. Trop ? c’est possible mais l’urgence n’est pas le meilleur graphiste.

Il n’y a plus de publicité et l’hôte du site est un des CHATONS, un libriste convaincu qui travaille à prix militant et à la vitesse de l’éclair. Qu’il en soit remercié. En contrepartie, Cocyec verse son obole à La Quadrature du Net, des gens bien. Bref, Cocyec se sent mieux en accord avec son éthique.

L’intendance a pris un temps fou et pour aujourd’hui, John n’ai pas eu le temps de vous concocter un de ces fameux recueils de liens internet que le maître de lieux intitule sans rougir “un article” 😉

Le site est toujours sur WordPress mais passé les commandes de base, plus rien n’est comme avant. Il faut donc un peu de temps pour s’y retrouver et lui redonner une forme avenante. Le fond y perd forcément pendant cette période.

A demain, sûrement ! Sauf si Bolton & C° nous engagent cette nuit dans une guerre mondiale. Ce lien est LA recommandation du jour ! L’auteur parle des USA et il sait de quoi il parle, sans langue de bois. Bonne lecture critique.

On change (presque) tout !

Nouvelle mise en page, nouveau slogan. Maintenant que le blog a vraiment redémarré, il était temps de moderniser son aspect mais surtout de faciliter sa lecture sur smartphone et autres mobiles. Dites-moi si ça vous plaît.

Temps aussi de changer son motto qui est devenu : “Politique et relations internationales, humour et économie écologique (ou le contraire)”.

Je vous propose deux moyens de suivre la parution de nouveaux articles : un fil RSS et un e-mail. Vous pouvez me faire savoir dans les commentaires si ces options sont fonctionnelles pour vous et correspondent à ce que vous cherchez.

Ah oui, il y a de la publicité. C’est lié à la plate-forme et c’est pas moi qui la choisit. Si vous voulez vous en débarrasser, je vous conseille Firefox couplé avec uBlock Origin ou Firefox Focus pour les mobiles, couplé avec le même. Ça sera plus rapide et plus lisible : tout pour plaire.

Un caveat avec uBlock : il est réalisé par le génial Raymond Hill qui produit aussi uMatrix. Il existe, hélas, une mauvaise version dite “uBlock mobile” réalisée par un quelqu’un de pas sympa du tout.

Bonnes lectures critiques et soyez excellent l’un envers l’autre comme avec vous-même.