La sélection de la semaine

Medias
Infos et débats sur Wikileaks
http://www.psyetgeek.com/la-guerre-danonymous
http://owni.fr/2010/12/04/6-questions-sur-wikileaks-le-napster-du-journalisme/
http://fr.readwriteweb.com/2010/12/13/a-la-une/si-wikileaks-tait-une-chance/
http://blog.lesoir.be/wikileaks/2010/12/04/wikileaks-ne-nous-demande-rien/

Immigrés
Quand émigrer est un délit
La discrimination à l’embauche sur base de la couleur de peau
Et les bon comptes des immigrés dans la Sécu en France
Un arabe c’est un arabe et un préjugé c’est un préjugé 😀

Et un sourire pour finir: Tu serais pas un peu juif, toi ?

 

Terrorisme
Un film drôle sur deux apprenti-terroristes… Et réaliste en plus. On est trèèèès  loin des théories du complot et de l’équation “islam=terrorisme”
Recyclage : après l’attentat de Lockerbie dont les auteurs avaient variés suivant les nécessité du moment, on nous refait le même coup avec le meurtre de Rafic Hariri.
… Et une vérité bien rarement entendue, dans la bouche d’un américain qui fut très haut placé : “la guerre au terrorisme est un canular”.

Ecomomie
Un conte satirique sur l’Irlande par Paul Krugman
Socio-Traitres : Après Pascal Lamy (OMC) et DSK (FMI), voici Jospin dans “Les trahisons d’un social-démocrate français
Le prochain sur la liste, c’est un grand européen, papa de la Secrétaire Générale du PS français* : Jacques Delors.

“La stratégie du choc”

Mise en application en Europe et un deuxième article sur le même sujet … et sur les travailleurs eux-mêmes
Le paradis des rentiers
Quand même la droite plaide pour une diminution des inégalités
“Les banksters réunis” s.a.
Les ententes secrètes des banques sur notre dos vues aussi par la RTBF.
Le plus grand hold-up de l’histoire qui restera impuni comme toujours

Le pic pétrolier est derrière nous … et un fausse bonne idée pour y échapper : le gaz de schiste

Amérique Latine,

Vénézuela : un paradis ou un enfer ? Les USA décideront. On dit merci à Wikileaks pour nous informer à ce sujet :-). En Colombie, c’est déjà l’enfer.

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(*) Elle travaille sous le pseudonyme de Cécile Martine Aubry 🙂

Mettons fin à l’insécurité !

Non, ce blog n’a changé d’orientation mais il faut bien reconnaitre que le laxisme de nos gouvernants ne connait plus de bornes et qu’il est grand temps que la gauche se recentre sur le grave problème de l’insécurité.

Dans certains pays, les préjugés et la peur de se faire mal voir font que les chiffres sont plus difficiles à trouver mais en France, il y a suffisamment de gens que leur conscience politique amène à nous rapporter les VRAIS  chiffres : 700.000 victimes dont 600 morts. Et les immigrés basanés sont impliqués dans une proportion sans commune mesure avec leur proportion globale, ceci explique probablement cela : la bien-pensance au pouvoir est probablement la raison pour laquelle tant d’entre nous se mettent la tête dans le sable.

Et il y a pire:
– à peine 1% des faits avérés amènent à une condamnation au tribunal !
– le nombre de personnes EFFECTIVEMENT chargées de remédier à ce carnage est invraisemblablement bas, ne cesse de baisser et leurs pouvoirs sont sans cesse restreints par une idéologie dont la sur-représentation chez nos gouvernants comme dans les médias est évidente pour quiconque à l’esprit critique.

Cela doit cesser. Des possibilités et même des propositions existent et elles attendent que nous les mettions en application. Des vrais sanctions doivent être prises contre ceux qui font passer leur intérêt avant le bien commun. Unissons-nous pour, si pas mettre fin au massacre, au moins le restreindre en demandant que le nombre et le pouvoir des inspecteurs soit augmenté. Et ouvrons les yeux sur les chiffres et demandons-nous pourquoi les uns font la une de (certains) journaux et les autres ne sont jamais exprimés ?

Pourquoi parle-t-on autant des 518 homicides annuels, de la drogue (61 morts par an), et aussi peu des 600 morts et 700.000 accidents du travail ayant entraîné une incapacité de travail de plus d’un jour (chiffres de la Sécurité Sociale, France, 2008) ? Et qui ne sont une fatalité que parce que la vie à bien peu de poids face au profit.

Pourquoi fait-on sans cesse des plans anti-criminalité et aussi peu de plans anti-accidents du travail qui ne sont bien souvent que la conséquence d’une recherche effrénée du profit ? Il n’est que de voir l’explosion de la sous-traitance et de l’intérim alors que toute personne ayant fréquenté un chantier ou un atelier sait pertinemment bien qu’ils sont les victimes les plus fréquentes pour des causes qui semblent différentes (méconnaissance de l’environnement de travail, manque d’expérience, pression professionnelle liée à leur statut précaire) mais qui ont toute en commun le bénéfice d’une minorité. Je ne peux actuellement citer de nom mais je connaissais de près une firme de sous-traitance en électricité haute tension qui comptait à l’époque 1 un accident mortel ou invalidant par an… sur moins de 100 travailleurs sous-traités à gauche et droite. Un statisticien vous précisera ça mais, à la louche, ça veut dire que vous n’y avez  que 1 chance sur 2 d’arriver à la retraite en bonne santé.

Pourquoi la police voit-elle ses effectifs sans cesse augmenter et les inspecteurs du travail se voient de moins en moins nombreux ?

Pourquoi la ministre des flics couvre-t-il même les pires bavures et infractions (faux et usages de faux en écriture publique) et Gérard Filoche est-il au contraire abandonné face à ceux qu’il avait mission d’inspecter  ?

Pourquoi les droits de la police augmentent-ils sans cesse et ceux des CSH (Comité de Sécurité et d’Hygiène) sont-ils aussi limités ?

Pourquoi la criminalité financière est-elle tellement bien protégée voire facilitée et celle des rues tellement mise en scène.

Pourquoi moins d’1 % des infractions effectivement constatées par les inspecteurs du travail font-elles l’objet de poursuites et donc de modifications des conditions qui amènent à tant d’insécurité sur le lieu de travail, c’est à dire l’endroit où nous passons le plus clair de notre temps ?

La réponse est peut-être qu’il y a bien plus de chance de se blesser ou de mourir sur un chantier que de s’éborgner sur un stylo Mont-Blanc à 250 € des dirigeants de la (si peu de) gauche.

La réponse est peut-être que les victimes sont bien souvent dépourvues du droit de vote. La réponse est qu’il est plus facile de choisir des bouc-émissaires pauvre et basanés que chez ceux dont nous aimerions tant faire partie.

La réponse est peut-être qu’on voit vraiment rarement les victimes sur les plateaux TV alors que leurs bourreaux sont sans cesse encensés par le culte du dieu argent.

Et vous, votre banque vous la voulez comment ?

A point, saisie , bien cuite ?

En tout cas, rôtie. Parce que ça commence à bien faire. Depuis 10 ou 20 ans, le seul Prix Nobel d’économie francophone, Maurice Allais clamait (ben oui, il est mort, maintenant) en téléspectateur (ben oui, on préfère inviter des abrutis beaux-parleurs) que la politique économique de la CEE ne pouvait conduire qu’au désastre. Non, vraiment cliquez sur ce lien et lisez-le jusqu’au bout: il y a deux articles dessous, avec en prime un mode d’emploi du bonhomme. Il  nous expliquait en 2009 que ce qu’on devait mondialiser d’urgence c’était le “socialiste” Pascal Lamy. Et que pour qui était de l’Europe de l’Est, les accepter tels quels sans barrières douanières c’était courir au désastre social ET financier. Désastre que nous voyons à l’œuvre depuis deux ans. Et même que les autorités européennes continuent d’aggraver sous la férule allemande (ben oui, on a touché le fond mais on creuse encore vaillamment).

Et s’il n’y avait que M. Allais. Mais il y a aussi Frederic Lordon et avec lui tous les autres publiés notamment sur le site de Paul Jorion. Et là je ne vous parle que des francophones. Il y a aussi les anglophones, comme Roubini (ici en français), que ContreInfo nous traduisait si bien (ben oui, il est mort aussi, pour le moment. Pas Roubini, Contreinfo. “Suivez, bordel” comme dirait Coluche, mort aussi d’ailleurs mais tout le monde ne le pleure pas. C’est totalement hors-sujet mais ça aère un peu avant la plongée).

Je parlais donc de tous ces économistes un peu intelligents, tout ces gens qui avaient prédit juste mais contre l’idéologie du moment et que nous commençons enfin à entre-apercevoir une fois de temps en temps dans les médias globaux. Ce sont ces entre-aperçus qui m’ont fourni l’essentiel de la matière d’aujourd’hui.

A tout seigneur, tout honneur, voici la merveille du néo-libéralisme (moins d’impôts, moins d’Etat, yeah !), voici… l’Irlande ! La grrrande réussite néo-libérale qui vient de se casser la gueule, comme prévu depuis…. oooh, je vous en ai parlé en mai 2010 et je  ne suis pas un spécialiste de l’économie, juste un curieux, donc bien en retard sur les “fut-futs” de pointe. Son état actuel est détaillé par Paul Krugman dans un billet plein d’humour et aussi par Gerard Filoche, ex-inspecteur du travail et ci-devant poursuivi comme tel pendant que son ancien employeur (l’Etat français) lui tire le tapis sous les pieds. Et puis aussi par le néo-libéral Libération qui a la mémoire bien courte pour oser se contredire ainsi sans rougir.

Ce qui est vraiment drôle, c’est qu’à une lettre et quelques kilomètres de là, en ISlande, il y a quelques mois, le peuple a décidé de faire payer ceux qui ont joué plutôt que tout un chacun. Et tant le menu peuple que l’économie du pays s’en portent infiniment mieux que ne s’en porte l’Irlande aujourd’hui. Et ils s’en porteront encore mieux que la “green Erin” dans deux ans. On parie ?

Depuis la crise de 2008, les causes premières de l’effondrement Irlandais, c’est à dire les banques, “socialisent les pertes et privatisent les bénéfices” (refrain connu) sous l’œil attendri de la BCE qui leur prête à 0,5 % d’intérêt l’argent qu’elles prêtent  à 3-4 voire 8 % aux États mis en difficultés par leurs spéculations. Nous parlons ici de milliers de milliards d’€, hein, pas des clopinettes du déficit de la Sécu. Et vous voudriez qu’on ne devienne pas enragés ?

A propos d’enragés, oubliez l’idée idiote de retirer l’argent des banques le 7 décembre comme vous y invite un “footbaliste” célèbre, c’est totalement contre-productif. Si vous voulez vraiment foutre la merde, achetez de l’argent-métal. Oui, c’est expliqué dans l’article ci-dessus, simplement fallait le lire jusqu’au bout mais comme je suis gentil, je vous ai remis le lien. Parce que le problème, c’est pas seulement en Europe avec la BCE, c’est aussi aux USA avec des organismes bancaires qui continuent les mêmes folies assurées que si elles perdent les contribuables paieront et sinon, c’est tout bénef.

Et si on laisse faire ce n’est pas fini, car l’endettement augmente encore en se transférant vers les privés. Une solution à cela développée dans le Monde Diplomatique: ne pas détruire les banques, les saisir. Et c’est ça ou vivre en encore pire que ce que nous voyons déjà maintenant en Belgique qui laisse (discrètement) tomber ses enfants les plus pauvres. Même Le Soir en parle, c’est vous dire. Parce que le plein emploi vous pouvez oublier et la bienveillance de puissants… pas besoin de vous faire un lien, n’est-ce pas ? Si quand même ? Allez, en voilà un qui déplore leur impunité de plus en plus grande. C’en est au point que même que l’Expansion, pourtant bien connement néo-libérale, les implore d’augmenter les salaires, c’est vous dire.

J’arrête là. Mais si vous trouvez qu’il y a trop à lire derrière ce billet (26 articles en comptant bien), vengez-vous en pensant que j’ai dû m’en farcir 10 fois plus pour vous extraire ces petites perles de sapience 🙂

Petite revue du net en vrac – corrigée

Simples, lisibles et même parfois drôles pour certains liens. Fouillés mais toujours compréhensibles pour les autres. Voici une petite revue des articles du net  qui m’ont marqués ces derniers jours.
1) Retraites

D’abord, deux petites vidéos drôles et sympa pour expliquer pourquoi la retraite par répartition ça marchera toujours mieux que la retraite par capitalisation. Traduction pour ceux qui n’ont pas compris : voici comment on nous enfume depuis 30 ans en mélangeant les chiffres. Ces vidéos sont claires et précises et ça vous permettra de tenir le crachoir à la prochaine réunion de famille.

2) La hiérarchie, c’est comme les étagères: plus c’est haut, moins ça sert

Une bonne nouvelle : la fin du management. ou en tout cas la démonstration de sa faillite. C’est la voie souriante explorée dans cet article publié par InternetActu.net

3) Indiscrétions sur Internet

Vous pensiez que Facebook ne ménageait guère votre vie privée (si vous ne le saviez pas ?) et surtout celle de vos enfants qui ne mesurent pas toujours combien les délires de leur adolescence qu’ils y exposent vont les poursuivre leur vie durant car Internet n’oublie rien, jamais 🙁

Rassurez-vous, c’est de la petite bière à côté des nouveaux réseaux sociaux comme Google Buzz et la téléphonie internet, surtout vue par le même Google.

4) La concurrence entre établissements scolaires.

Je ne sais pas à qui ça profite mais apparemment pas aux élèves : c’est testé à l’étranger et c’est la catastrophe

Et ne quittons pas le sujet de l’école avec cette angoissante question qui préoccupe tant les parents, que les élèves et les enseignants eux-mêmes : “Qu’est-ce qu’un bon prof” ?

5) Piratage ou usage commun ?

Pendant qu’on parle de l’usage que font nos chères têtes blondes (et nous) d’Internet, se pose une angoissante question: est-ce que copier c’est voler ? Voici une vison clairement exposée et argumentée, avec des mots simples.

6) La crise économique ne fait que commencer

Notre chronique habituelle  vous rapporte cette fois les propos pessimistes de Boursorama à propos de l’immobilier américain

Et le salut ne viendra pas des socio-démocrates à la Tony Blair & C°. L’article référencé prend ici l’exemple de Strauss-Khan à la tête du FMI. On avait déjà fait la même analyse avec le “socialiste” Pascal Lamy qui représentait l’Europe aux négociations de l’OMC. Ne parlons pas de Jacques Delors à la tête de l’Europe ou de Zapatero, présent à Bilderberg et ancien (?) agent de la CIA, qui préside aux destinées de l’Espagne.

Force est de constater que les partis (et syndicats) “de gauche” ne sont réellement de gauche que quand la gauche est dans la rue pour exiger qu’ils appliquent ce qu’ils ont promis. En d’autres mots: le vote de gauche est indissociable du combat militant. C’est ce que nous fait comprendre l’exemple actuel de l’Amérique Latine.

C’est aussi ce qui ressort de cette histoire de trois héros (+ une héroïne) qui ne recevront jamais la légion d’honneur (ou l’ordre de Léopold)

7) Les Verts

Le vert, c’est sympa mais ça peut flirter sans problème avec le vert-de-gris, si pas le brun, si on n’y fait pas attention. Le vert peut aussi se trouver à gauche. Voici le cas des USA décrit dans la Revue Internationales des Livres et des idées

8 ) “Qui tue le plus, tue le moins” – corrigé

Les arabo-musulmans seraint responsables de 5.480 morts… par jour… depuis 45 ans ? Zut, je me trompe et il s’agirait des forces de pacification de l’Occident Chrétien, non ? Naaan, jamais un blanc n’a oppressé ou occupé ou tué qui que ce soit au nom de sa religion, de son intérêt ou de son idéologie 😉 Le calcul est très documenté dans la réflexion menée ici par “Les Deux Terres”

Vous me direz que tout ça c’est du passé. On tourne la page et on continue la mission civilisatrice et démocratique (et liberalo-capitaliste) de l’occident. Si vous lisez l’anglais, en voici un bel exemple qui n’est ni simple ni court mais TRES édifiant, publié dans “The Nation”.

9) Sarkozy : un peu d’originalité

Si vous souhaitez une analyse originale de la dérive raciste française, voilà un article qui oublie la facilité. Mais lutter contre le racisme rampant, surtout dans nos rangs, ce n’est pas simple à démonter si l’on veut aller au fond des choses et donc comprendre pour appréhender le futur.

Leur faire peur !

Demain la crise, amplifiée même par la bêtise de la réaction européenne. Elle décolle de Grèce où les salaires ont déjà baissé de 20 à 30% en commençant par les fonctionnaires mais les autres suivront par effet d’entrainement. Ensuite, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande puis toute la zone € et une bonne partie du monde occidental plongera dans le gouffre de la déflation. Le plus dur est pour dans 2 à 3 ans si l’on en croit les économistes comme Frédéric Lordon et tous les autres anglophones un peu sérieux. Je vous renvoie pour le solde au billet précédent.

Alors face à cet avenir qui s’annonce sombre, que faire ? Jouer au Loto, déprimer, voter social-traitre (Papandréou comme Blair avant lui, est membre de l’IS (socialiste)), se suicider…

Aaah, se suicider quand votre chef vous harcèlera au-delà du supportable, vous videra les poches ou vous virera… Un conseil : ne partez pas seul, emmenez-le avec vous.

Vous verrez qu’au 5e Directeur des Ressources (in)Humaines qui sera “invité” à se joindre à l’explosion de colère d’un de ceux qu’il a privé de travail, de dignité, de vie, ils vont commencer à réfléchir avant de proposer un plan de “dégraissage”.

Vous verrez qu’au 3e PDG flingué par un travailleur ruiné par la délocalisation décidée par les actionnaires, ceux-ci auront de plus en plus de mal à en trouver, de ces exécuteurs de hautes-œuvres.

Vous verrez qu’au 10e huissier sautant de concert par la fenêtre du 9e avec le locataire dont il venait faire un SDF, ils seront moins nombreux à avoir envie de faire ce boulot.

Vous verrez qu’au 3e, 10e, 20e patron partant droit au ciel par la vertu d’une grenade déposée dans sa Merced’ par un prolo ruiné et en colère, ils vont commencer à se montre plus discrets. Ca sera déjà ça de pris.

Ceci dit, l’idée romantique de partir mais pas seul, popularisée parfois dans ses romans par le regretté Fajardie n’est pas la recette obligée. Toujours dans le romantisme de Fajardie, “La Nuit des Chats Bottés” proposait alternativement de se faire un petit barouf des familles en faisant sauter tout ce qui nous vole, nous opprime, nous agresse, nous tue à petit feu : une grenade coûte actuellement 50 € dans les quartiers chaud, une Kalach’ se négocie à partit de 200 €. Les armes de poing, c’est notablement plus cher, mais tellement plus discret. Quoiqu’une grenade, ça se loge aisément dans sac à dos à côté de l’ordinateur (même pas peur des portiques, vu la présence de l’ordi).

Sinon, le plastic est pas tellement complexe à fabriquer, d’un maniement sûr et d’une puissance de réflexion largement supérieure à celle d’un édito de BHL. Le plus coton, c’est le détonateur… mais on trouve tant de choses sur Internet :-). Pensez quand même à passer par la lecture d’un petit manuel du contre-espionnage ou  plus simplement par un proxy externe, voir interne comme Tor, avant d’aller fourrer votre nez, là ou vous ne devriez pas.

En tout cas, n’espérez pas leur faire peur en allant voter pour l’un de leurs larbins : qu’il s’agissent des bobos écolos, des sociaux-traîtres, des chrétiens “bénis oui-oui”, des crapules de la droite à l’extrême-droite, tous appliqueront sans barguigner les injonctions du mortifère FMI expérimentées au prix de centaine de millions de morts depuis un demi-siècle dans le Tiers-Monde. Ah oui, comment s’appelle le patron du FMI :  DSK ? Il est pas membre du Parti Socialiste, celui-là ? Il est aussi un habitué de Bilderberg comme Pascal Lamy (PS), le patron de l’OMC qui nous a conduit à ces négociations néo-libérales dont chacun paie maintenant les pots cassés (sauf lui : plus de 100.000 € par mois, non-imposables, le séparent de la misère). Dignes héritiers de Gustav Noske qui eut sur les mains le sang de la commune de Berlin et plus spécifiquement de Rosa Luxemburg.

Mais bon, je sens que quand même, vous répugnez à l’action violente, pourtant tellement jouissive, sublimation de l’oppression vécue au quotidien. Alors “Que faire” ? Par exmple, le lire, ce vieux bouquin de Lénine. Facile, il ne fait que quelques pages. Et y ajouter “La révolution qui vient” (best-seller sur Amazon) qui valu un an de prison à son auteur présumé. Et puis réfléchir… et agir, du plus petit geste au plus grand :

– d’abord décider de venir à la réunion NoBorder à Bruxelles du 25 septembre au 3 octobre avec notamment ATTAC. Tous les renseignements sur le site, cliquez sur les liens, on vous dit 🙂

– voter, oui voter mais pour des partis qui sont vraiment de votre côté, à vos côtés (dans la majorité des maisons médicales en Flandre, par exemple), avec vous dans leurs journaux Solidaire de vos luttes, avec vous quand vous avez besoin d’un avocat, Jan Fermon, Ivo Flachet, Michel Graindorge et tant d’autres.

– remplacer la propagande de la TV par l’info critique sur Internet. Via des portails comme Rezo, Contreinfo ou les sites comme celui de Danielle Bleitrach, vous pouvez en savoir plus en 40 minutes qu’avec le même temps de bourrage de crâne du “JT+pubs”. Et la météo, vous l’avez sur Internet quand VOUS voulez, via  AccuWather par exemple.

– Se procurer un logiciel d’impression de code-barre (vous savez, ces trucs que lisent les caisses automatiques des grandes surfaces) pour réaliser quelques reprises prolétariennes, sans risques, sur des produits vitaux… ou non :-). Avec Linux, y’en a plein de gratuits mais en cherchant bien, vous en trouverez de même pour son concurrent à jeter par la fenêtre.

– Monter des comités d’entreprise pour éviter de se faire “embrouiller” par les syndicats jaunes quand il faudra dire “non” aux patrons, aux rentiers et à l’Etat. Tiens à propos de rentiers, saviez-vous que le revenu moyen d’un retraité actuel (ceux de demain, ce sera une autre musique) de l’OCDE est actuellement supérieur à celui d’un actif de la même région. Et quand on connait le nombre de retraités qui vivent avec moins de 900 € par mois, ça laisse rêveur sur les revenus des autres.

– Regrouper des comités de quartiers pour bloquer les accès aux huissiers et autres faiseurs de misère, pour réfléchir ensemble, expérimenter les SEL, protéger et éduquer nos petits et nos ados.

– Se battre pour imposer la Taxe Robin : 0,05 % de taxe sur les mouvements financiers. Ca générera 1.000 milliards d’€ par an sans difficultés. Nous aurons bien besoin de cet argent pour éviter le crash financier et ça ne gênera que la spéculation. En comptant bien, ça fait trois bonnes raisons de la défendre.

– proposer d’autres idées, ici ou dans des ailleurs plus fréquentés 🙂 Et puis en parler à vos voisins de palier et de travail. Rien ne fait plus peur au pouvoir que de voir les gens échanger entre eux, même sur le net, sans passer par les médias en leur pouvoir, dont Facebook, financé et surveillé par tant d’agences de renseignements, gouvernementales ou non.

Qui va payer ? Mise à jour 12/05/10

Qui va payer quoi, d’abord ? Ben, la crise pardi. Parce que ne vous faites pas d’illusions, elle arrivera jusqu’à nous. Parce que ça n’a pas commencé de finir comme le souligne le Monde Diplomatique synthétisant les informations parues dans la presse économique anglo-saxonne . Je sais que vous ne lisez (presque) jamais les articles que je met derrière mes liens mais  cette fois-ci, le sujet est tellement vaste et complexe que je ne vais pas me risquer à des explications que je maitriserai pas. Je vous invite donc à commencer par le lien ci-dessus pour comprendre de quoi on va parler.

Nous allons partir du principe que vous avez au moins parcouru l’article ci-dessus dont revoici le lien. Quoi lourdingue ? Eh, on va parler d’économie donc un peu d’attention svp. Et puis, comme on parle de chose autrement plus sérieuses (notre porte-monnaie) que de pays lointain (un bicot de plus ou de moins, hein) il va falloir que je vous présente des références. Ne venez pas me dire que je suis cynique : j’aurai vraiment du mal à vous croire si vous me prétendez être plus concernés par un mort à 20.000 km d’ici que par la lecture de votre fiche de paie.

Ah oui, une chose encore, si vous lisez régulièrement la presse anglo-saxonne de qualité (NY Times, Asian Times [AT], Fincancial Times [FT], etc…) dont je parlais ci-dessus ou plus facilement les traductions publiées et commentées par Contreinfo, ainsi que les sites comme Rezo.net, le très européen Les Dessous de Bruxelles et les internationaux blogs du Diplo, passez votre chemin, vous savez déjà de quoi on va parler. Je les remercie pour leurs publications ou leurs sélections d’articles qui ont servi de base à la présente note.

Posons un premier axiome : les entreprises transnationales et à fortiori les entreprises financières sont des zones de non-droit. Dit autrement, vous déconnez avec votre déclaration d’impôt ou le parking de votre belle auto : biiing. Par contre, 99,97% des infractions sociales constatées ne sont PAS poursuivies comme le démontre cette étude française. Je doute que ce soit différent ailleurs. Quand aux matières fiscales, je vous invite a écouter un jour une discussion entre experts, ça ouvre les yeux sur les subtilités de la manipulation de bilan. Ne parlons même pas des niches fiscales et autres manipulations internationales, vous connaissez déjà.

Deuxième axiome : les entités financières jouent avec votre argent, pas le leur. Elles font faillite, les gouvernements les renflouent ou leur fournissent des déversoirs à déchets toxiques : Fanny Mae et Freddy Mac aux USA par exemple. Elle gagnent, elles se distribuent des dividendes et des bonus, je vous dit que ça. Pile je gagne, face tu perds. Ca aussi, vous le saviez déjà certes, mais la première référence de ce billet et celles-ci vous l’expliquent avec des mots simples pour des gens comme vous et moi. Histoire que la prochaine fois que les médias rendent compte du “sauvetage” de la Grèce, vous puissiez comprendre que c’est le bénéfice des spéculateurs qu’ils ont en fait sauvegardé.

Ces spéculateurs et autres Goldman-Sachs, ils se sont “gavés grave” sur les pays de l’Est. Et les dettes de ceux-ci qu’ils ne pourront assumer, comme l’assure Michael Hudson dans le FT,  c’est vous qui les payerez. Et ce n’est que le début, comme l’ironise lourdement Jean-Luc Melenchon dans une explication toute simple de ce qui vient de se passer ce WE. Rappelez-vous que l’épongement de la faillite d’une seule des sept grosses banques suisses avait couté 10.000 FS (5.000 € si le FS ne s’était pas cassé la gueule) à chaque Suisse, du bébé au vieillard. Et les banques suisses ne sont pas les seules à être lourdement engagées dans ces régions : l’Allemagne, le Nord de l’Europe sont dans le même sac (non, je ne retrouve pas les liens que je vous avais préparés, va falloir me croire sur parole, là).

Vous vous dites, oui mais bon, les diktat du FMI, la crise grecque, la Suisse, c’est pas nous ça. Ben voyons, vous dit MartinWolf dans le FT : en fait la finance internationale est un monstre fou qui va nous dévorer tous. La théorie des dominos, vous connaissez ? Allez voir ce beau schéma tout simple du NY Times, il montre comment l’effondrement de la consommation grecque va se répercuter chez ceux qui la fournissaient : l’Allemagne, par exemple. Le Portugal, ce sera dans le nez des Espagnols, etc…. C’est ce qu’on appelle la contagion des PIIGS (Portugal, Italie, Irlande, Grèce, Spain). Et après ce sera nous (France, Belgique) en passant probablement par la case “Grande-Bretagne”. Les USA sont protégés pour l’instant par le statut de “monnaie de réserve” du dollar, mais pour combien de temps encore ? Outre l’Europe qui s’est doté de l’€, de plus en plus de pays commencent à choisir d’utiliser d’autres monnaies comme base pour leurs échanges. C’est aussi vrai en Amérique Latine (avec même le projet de mise en place d’une monnaie unique, le “Sucre”) et à l’est de l’Europe : de la Russie à la Chine, pour faire simple.

En même temps, il existe des solutions autres que de prendre aux pauvres pour donner aux riches, et si vous avez lu les liens ci-dessus jusqu’au bout, vous en avez pu en lire certaines. En voici d’une au Japon, et un exemple tiré de worldbank.org, mais aussi tout ce qu’on voit dans les pays d’Amérique Latine. Parce que si l’Europe clame sa pub “halte à la pauvreté” c’est qu’elle a tout fait pour la créer comme le rappelle Ignacio Ramonet. Et si malgré les décisions de ce WE, les grands argentiers européens auront perdu le contrôle comme le dit Stratfor (désolé c’est en VO mais c’est vachement intéressant), c’est parce qu’il l’ont bien voulu et que les politiques économiques choisies par 20 des 27 pays de la zone € sont des échecs patents, Allemagne et Irlande inclus comme le souligne André Lamassoure dans un entretien accordé aux journal économique Les Echos.

Les Belges vont voter en juin. Pour quelques jours, les politiciens de ce pays vont devoir écouter autre chose que les lobbyistes dont les actions sont bien décrites dans cet article des Dessous de Bruxelles. Hier certains allemands, demain encore d’autres iront remplir les urnes. Alors, soyez sympa pour vous-mêmes : choisissez des gens qui prendront dans les poches bien remplies au lieu de leur offrir des intérêts notionnels (oui, oui, Reynders, on parle de toi).

Oui, oui, je sais : “élections, pièges à cons”. OK, mais si vous pensez vraiment qu’en matière de contrôle des foules, les expériences accumulées depuis 50 ans de l’Irlande du Nord à la Palestine en passant par les pays d’Amérique Latine ont été perdues, vous rêvez. Vous êtes transparent pour les marchands (je vous en parlerai dans un prochain article sur la vie privée), imaginez-vous ce que vous êtes pour les flics. Vous ne serez donc vraiment pas à armes égales quand vous voudrez descendre dans la rue parce que ceux que vous n’avez pas voulu élire vous auront amputé votre salaire ou votre pension de 20 ou 30%. Et ça c’est pas une probabilité mais une certitude pour peu que le coup monté en Grèce à coups de désinformations réussisse.

Encore une fois, vous n’êtes pas obligés de me croire sur parole : ceci est une revue de presse. Si vous suivez les liens derrière chaque mot souligné en bleu, vous trouverez un article sérieux que j’ai collationné pour vous ces dernières semaines qui explique, illustre ou démontre le texte.

Le néo-libéralisme tue. Chez nous aussi !

Nous avons tous entendu parler des victimes de l’idéologie communisto-stalinienne comme de celles du pillage organisé du Tiers-monde et de l’écrasement de tous les pays qui faisaient mine de résister aux diktats des pays industrialisés.  Ce que beaucoup d’entre nous soupçonnaient, sans pouvoir en apporter une preuve scientifique, c’est que l’idéologie inégalitaire érigée en dogme par les tenants du (néo-)libéralisme fait aussi son lot de victimes aussi dans ces mêmes pays pillards.

Selon une première compilation réalisée faite par les Universités US de Harvard et japonaise de Yamanashi des 28 études les plus significatives réalisées et publiées dans le monde entier, compilation publiée dans le British Medical Journalle nombre de décès dus aux disparités excessives de revenu dans les 30 pays considérés comme les plus industrialisés s’élève à 1,4 millions par an.

Je rappelle qu’il y a près de 200 pays dans le monde, majoritairement soumis aux dogmes inégalitaires, souvent de manière plus brutale encore. On peut donc imaginer les chiffres totaux  🙁

Pour vous aider tant à comprendre qu’a extrapoler ces chiffres, voici quelques éléments que j’ai trouvés particulièrement significatifs dans l’article de Rue89 qui vous donne, en français, un aperçu de cette étude avec pas mal de précision, malgré un titre totalement erroné (mais je vous rappelle une fois encore que les titres sont réalisés par la direction du journal, pas par le journaliste)

“Il y a deux façons d’appréhender l’impact de l’inégalité, notamment sur la santé publique, donc sur les décès prématurés.

  • si la richesse est mal distribuée, les pauvres sont trop pauvres, donc leur santé est déficiente. Un système qui fait monter les revenus de tous réduit la pauvreté réelle, donc la mauvaise santé, et alors on se fiche du niveau d’inégalité.C’est la situation actuelle en Chine : le niveau d’inégalité augmente rapidement, mais, simultanément, des centaines de millions de Chinois sortent de la pauvreté.
  • quelle que soit la quantité de richesse distribuée, le simple fait d’une trop forte inégalité dégrade la santé publique -tenez vous bien- de toutes les strates sociales. Cette seconde approche, dite « contextuelle », validée par cette étude, est plus lourde de sens.

L’explication contextuelle soutient que l’inégalité est en soi un facteur de division et de corrosion sociale”. Ce que l’intertitre siuvant résume aussi brutalement qu’approximativement par “Inégalités = violence, racket, filles-mères, incarcérations…”

Un petit manque dans l’article de Rue89 :  il parle abondamment de “l’indice Gini” mais sans donner l’explication de ce qu’est ce coefficient. J’ai fait une rapide recherche pour vous, dont voici un résultat :
– Le coefficient de Gini est une mesure du degré d’inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, développée par le statisticien italien Corrado Gini.
– Le coefficient de Gini est un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l’égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l’inégalité totale (une personne a tout le revenu, les autres n’ont rien).
La source et plus d’informations ici

Vous trouverez aussi un commentaire au vitriol de cette étude chez CSP dont je ne saurai trop vous conseiller la lecture quotidienne pour vous revigorer votre envie de faire changer le monde où nous vivons.

En conclusion, nous pourrions dire qu’il est indispensable que désormais l’indice que nous, socialistes, devont chercher à améliorer est le coefficient de Gini comme les autres indices de bien-être sociaux et non le PIB, le PNB et autres FMIseries dont l’obsession concerne bien plus l’enrichissement de quelques’un que le bien-être de tous. Cela pourrait nous mettre d’accord avec les écologistes de gauche. Et à nous différencier tant d'”Europe Ecologie” de Daniel Cohn-Bendit et Isabelle Durant que des partis ou courants  “socialistes” blairistes où nagent aussi bien Michel Daerden et Elio Di Rupo (Belgique) que Ségolène Royal ou Dominique Strass-Khan (France), tous deux partis néo-libéraux sommairement repeints en vert ou rose.

Pour ceux qui douteraient des conséquences à tirer de cette étude, voici un argument de plus dont vous pouvez trouver les sources à l’OMS, émanation de l’ONU : Cuba, pauvre, écologique et égalitariste, à une mortalité infantile et une espérance de vie meilleures que son voisin US, inégalitaire et enrichi du pillage de ses voisins . Et accessoirement, la petite île connait un taux d’analphabétisme proche de 0 (zéro) alors qu’il approche les 25 % chez son riche voisin. Ne parlons même pas des taux de personnes emprisonnés ou des violations de droits de l’homme: pour le premier, nous savons tous que les USA détiennent le record du monde par habitant et que contrairement à des idées bien diffusées par “la presse qui ment” alias le PPA, en matière de droits de l’homme (et de la femme :-)) le rapport d’Amnesty International classe Cuba bien mieux que le reste du continent américain, USA inclus.

Outre que les pays riches vivent sur la pauvreté, la misère et l’exploitation des autres pays, c

“Avatar”, “District 9 ” et autres “The Road” – mise à jour

Pour ceux qui ne l’avaient pas décrypté, ces films de science-fiction (SF) sont des allégories de la colonisation des Amériques du 16e au 19e siècle. Même s’ils se placent du seul point de vue des colonisateurs eux-mêmes comme le souligne Mélanine avec raison, ils n’en restent pas moins très critiques voire de féroces satyres au second degré.

Si vous lisez l’anglais dans le texte alors Monbiot vous rappellera en détail comment et pourquoi “en 1492, la population native des Amériques était de 100 millions. A la fin du 19ème siècle, la plupart avaient été exterminés. De nombreux décès étaient dus à des maladies, mais cette extinction de masse a aussi été organisée. La boucherie a commencé avec Christophe Colomb. Il a massacré la population autochtone d’Hispaniola (aujourd’hui Haïti et Dominique) avec une férocité inimaginable. En 1535 la population native de 8 millions de personnes avait été réduite à zéro, en raison des maladies, des assassinats, ou épuisées par le travail forcé et la famine.”

Les auteurs issus des colonisateurs, comme Diamond Jared dans son remarquable livre “Effondrement” qui décrit les effets parfois réellement catastrophiques (réduction de population de 90%) de certains déséquilibres écologiques massifs dans l’histoire aimeraient bien y trouver la seule cause de la mort de quasi-toute la population américaine pré-colombienne. Malheureusement pour l’idée que nous voudrions avoir de l’humanité, l’histoire telle qu’elle se révèle à nous, comme dans ce remarquable dossier réuni par Michel Collon sur Haïti, montre bien qu’il s’agit d’abord de génocides. Les maladies par exemple ont souvent – aujourd’hui comme hier – été répandues sciemment, notamment par le biais de couvertures infectées. Détruire sous couvert de protéger, c’est bien ce que sont en train de faire les USA et ses alliés quand ils interviennent massivement sur cette éponge à pétrole que vient de se révéler être Haïti . Ah, vous ne saviez pas encore que ce pays est installé sur un océan de pétrole bien plus immense que le Vénézuela ou que le fut le Mexique ? Curieux, hein comme les médias sont sélectifs dans ce qu’ils racontent. Mais ça, comme dirait Rudyard Kipling, c’est une autre histoire… dont je vous parle dans cet article .

Le retour de Dr Knock

L’escroquerie mondiale enfin mise en évidence de la (fausse) pandémie de grippe A/H1N1:
Résumé en plus bref et plus drôle sur 20Minutes.fr

Pour être précis : la pandémie existe mais sa dangerosité est quasi-nulle et inférieure à celle des vaccins censés la combattre. Quand aux raisons pour lesquelles, les groupes pharmaceutiques ont réussi à faire passer leur délire pour une vérité acquise tant auprès des médias officiels que des autorités toutes aussi officielles… Ben, lisez le Web au lieu de la presse subventionnée, si vous n’avez pas encore compris

Robin des bois fiscal

Dans la a revue Alternatives Economique, un économiste aisé rappelle une idée pas neuve mais de bon sens : si on prenait (un peu) aux riches (dont lui-même) pour donner beaucoup aux pauvres.
Conclusions, féroces, de l’auteur:
1° Ce mécanisme éradiquerait la pauvreté et relancerait pleinement la consommation tellement indispensable à l’obsessionnelle croissance :-\
2° Les montants en jeu représentent les 2/3 des cadeaux fiscaux fait aux 10% les plus riches depuis 2000 en France  . En Belgique on pourrait les comparer aux bénéfices engrangés par l’imbécile mécanisme des intérêts notionnels et autres délires de ‘l’homme qui parlait à l’oreille des riches” (alias le belge Ministre des Finances Didier Reynders pour mes lecteurs français qiu n’ont pas, eux, de raison d’avoir lu ce livre. Les belges dans le même cas ont bien tort)

Mieux encore, dans un des commentaires, un internaute rapporte le calcul suivant :
“j’étais parvenu à l’idée de préférer ce mode de contribution de solidarité en l’indexant sur le patrimoine dont la répartition est scandaleusement plus inégale encore (le rapport entre les déciles extrêmes n’est pas de 6,6 mais de 2.135 !). Une taxation de 0,75%, loin d’être confiscatoire puisque les patrimoines les plus importants croissent de 5 à 6% par an, rapporterait environ le même montant que celui que vous envisagez”.

Mes conclusions personnelles :
1° C’est déjà ce qui se pratique dans les pays d’Amérique Latine où les socialistes bolivariens ou autres sont au pouvoir

2° J’insiste un peu mais ce sont des cacahuètes à coté de ce que nous avons collectivement offert aux banques pour les récompenser d’avoir perdu notre argent à la roulette (financière). Et non, elles n’ont toutes remboursé et celles qui l’ont fait ont pour cela joué cet argent en Bourse qui a du coup remonté. Mais ce serpent ne va pouvoir se mordre la queue longtemps : les actifs (actions, etc…) sont actuellement surévalués de 40% (voir la quasi totalité de la presse économique anglo-saxonne à ce sujet). Le résultat de cete roulette russe ne fait que commencer à se voir, au Japon,  en Europe (bis) avec le risque de déstabilisation de l’€ la 2e vague du crash des prêts immobiliers aux USA et  etc….

Pendant ce temps, le chomage explose aux USA comme en Europe (là, pas besoin de vous citer des sources, c’est un truisme pour nous tous). Moins en Chine qui s’est lancée dans une politique (pas toujours très contrôlée, hélas) d’investissements publics (notamment “verts” ) dans la plus pure tradition keynesienne.

3° Il y a des gens à qui certains souhaitent une TRES mauvaise année 2010 , c’est féroce mais dit avec beaucoup d’humour par l’auteur référencé dans le lien qui précède.