Divisions en Ukraine

En me référant à mes moins fréquentes lectures polyglottes et à l’indiscutable augure anglophone du moment (celui qui s’est le moins trompé ces 12 derniers mois), il y a désormais en Russie une divergence entre l’appareil militaire qui voudrait aller jusqu’au Dniepr mais aussi occuper les ports de la mer Noire en ce compris Odessa. Cette ville est très majoritairement russophone, russophile et historiquement Russe. L’Armée Rouge est passablement philo-soviétique voire peut-être Grand-Russe. Les forces armées russes apprécient l’ordre, ont la mémoire longue et la dent dure : la décapitation de Wagner, si elle est bien consécutive à un attentat, serait logiquement de leur fait : ils gardaient avec raisons un chien de leur chienne à Wagner & C° et la violence leur fait d’autant moins peur que le pays est en guerre.

Leur attitude à l’égard de l’Ukraine qui a mangé sa parole à répétition et bombardé des communistes russophones au Donbass pendant 8 ans n’est certainement pas celle du pardon ni de la confiance. La couleur fortement nazie des ukrainiens, au moins jusqu’au début 2023, touche aussi un de leurs points sensibles : après tout, l’Armée Rouge a détruit à elle seule 75% de l’armée du petit caporal syphilitique. Elle est clairement celle qui a écrasé l’hydre hitlérienne, tout le monde en convenait en 1945.

1945: Le drapeau Soviétique flotte sur le Reichstag

80 ans d’intensive propagande intello-hollywoodienne ont un peu changé cette perception chez nous mais pas chez eux. Tout concourt donc à les pousser vers une solution définitive.

De l’autre côté, il y a le pouvoir civil représenté par le Pdt Vladimir Poutine, son gouvernement et sa majorité au Parlement qui semble vouloir se limiter aux territoires déjà conquis qui sont les plus riches et où des élections ont déjà eu lieu qui valident leur rattachement, au moins au yeux des Russes qui voteront aux prochaines élections. C’est juste un indice mais il y a la nouvelle voie ferrée vers la Crimée qui est en train d’être construite le plus loin possible de la ligne de front actuelle. Un choix qui n’a de sens que si tout reste à l’identique même après un accord de paix, certes relatif : les actions terroristes auront sûrement encore lieu pendant longtemps, arrosé par les Dollars, les Zlotys et faute d’un gouvernement financièrement viable et donc fort à Kiev.

L’opposition russe au pouvoir actuel, hors sa principale composante que sont les communistes plutôt pacifistes, semble pencher vers la solution dure mais peut-être réaliste proposée par les militaires. Il n’est que d’écouter le VP du “conseil de sécurité”, l’ex-Pdt Medvedev, ancien pro-occidental, qui tient depuis le début de l’Opération Spéciale un discours passablement hystérique à l’égard de l’Ukraine et de ses anciens maîtres (à penser ?) à l’Ouest. Histoire de se dédouaner ou réel patriotisme ? Je doute qu’un néo-libéral comme lui sache ce qu’est une patrie mais avec les Russes, on est souvent surpris à ce sujet.

Les autres bavards et généraux en chaise-longue vont globalement dans le même sens sauf les libéraux et autres philo-occidentaux de Leningrad alias Petrograd alias St Petersbourg mais avec 2 à 3% des voix, ils n’existent que dans la propagande occidentale en y incluant Facebook, YouTube et autres Gafam où la parole est de plus en plus caporalisée dans le sens philo-Démocrate US.

On sait aussi qu’en Ukraine, le budget civil 2024 sera irrémédiablement trop court de 28 Mds (et le reste), que les forces militaires y sont l’agonie et que toute l’aide occidentale est désormais redirigée vers Israël. Ces 3 éléments convergent vers une capitulation des forces de Kiev pour cet hiver. D’autant que cette solution est de plus en plus appuyée par les médias US tant Républicains que Démocrates et les voix de la CIA tel Time. S’y joignent la majorité républicaine au Parlement US et peut-être le staff de Biden qui voit dans cet engagement sans fin un poids certainement négatif aux prochaines élections.

Z: Tu avais dit “ensemble jusqu’à la fin” ! Biden: C’est la fin.

Il y a aussi que les conscriptions militaires ukrainiennes “rapportent” aujourd’hui le quart de qui était prévu : plus personne ne veut aller se faire tuer. Le moral des soldats au front après l’échec sanglant de “l’offensive d’été” tend vers le bas. Fortement. vers. le. bas. Un mot en passant, la Russie vient de coordonner avec 17 succès ses avions-radars avec ses missiles anti-aériens longue portée (S-400) : la vie d’éventuels F-16 cinquantenaires livrés dans la région va s’avérer encore plus courte que prévu.

Une prolongation de l’agonie du gouvernement de Kiev pendant encore un an serait possible moyennant un gros effort de ses commanditaires ce que, sauf chez les irresponsables eurocratiques, plus personne ne veut faire : les Dupond-Dupont de la Commision que sont Ursula & Jossip ne répondent devant aucun électeur et peuvent se permettre de promettre à l’Ukraine de l’argent dont une partie revient enrichir leurs amis et peut-être eux-mêmes mais les autres doivent affronter un population qui commence à douter de l’intérêt de déverser des dizaines de milliards dans le trou sans fond de l’état 404.

Les jours du Pdt “Z” semblent donc comptés. Ce serait tellement mieux s’il était assassiné, un si beau martyr, mais ce ne sera pas par les Russes dont les journaux discutent plutôt ces jours-ci de la meilleure manière de protéger cet idiot utile 😂 D’éventuelles élections lui seraient probablement favorables d’autant qu’il a interdit ou mis en prison toute opposition sauf l’extrême-droite qu’il craint trop. Et la part de la population qui le hait a déménagé vers l’Europe et la Russie, elle ne vote donc pas. Tout est possible pour l’avenir ce régime, comme je l’ai dit ci-dessus on ne peut en dire autant de leur armée.

Du côté Russe, normalement Poutine n’est plus rééligible. En prime, il a largement dépassé l’âge de la retraite et il ne veut pas mourir au pouvoir, il le clame haut et fort depuis quelques années. Pour son image dans l’histoire, il préférera probablement partir en laissant derrière lui un pays en paix avec des frontières internationalement reconnues. Ce serait conforme à un légalisme dont ne s’est jamais départi ce licencié en droit constitutionnel. Paradoxalement, c’est ce que certains puissances intérieurs russes lui reprochent : un légalisme qui flirte trop avec l’angélisme à l’égard des USA et de l’Otan dont le rêve avoué est de balkaniser la Russie après avoir anéanti la Pacte de Varsovie puis l’URSS.

Nous savons tous, à l’Est comme au Sud (et à l’Ouest chez ceux dont la mémoire dépasse celle des poissons rouges) que les promesses et traités signés par les occidentaux ne valent que le temps que l’encre de leur signature sèche ou que l’écho de leur parole s’éteigne. Et encore. De là à pousser malgré tout vers la solution dure favorisée par l’appareil militaire… D’autant que la production militaire russe impacterait peu (< 3% [?] du PIB) le pouvoir d’achat de la population russe. Au contraire, ce dernier s’est accru en 2023, même si c’est partiellement artificiel (déficit public), et donc les électeurs Russes poussent assez peu vers la paix pour le moment.

Clairement, la Russie cultive avec succès l’obscurité 😉 sur ses intentions et se créée le plus possible d’options ouvertes. Cette capacité de disposer des opportunités aussi nombreuses que variées sans en favoriser ouvertement une seule démontre une fois encore que Poutine est le plus grand homme d’état de ce début de XXIe siècle.

Le gros souci pour nous est que Vladimir Vladimirovitch ne joue clairement pas dans notre camp et encore moins en notre faveur. Ce qui ne serait pas si grave s’il n’était tellement bien aidé par nos propres chefs politiques que plus personne de sensé ne qualifierait désormais de “dirigeants” mais bien plutôt de clowns incompétents qui se sont tiré une balle dans le pied en excluant l’énergie bon marché fournie par la Russie. Les USA sont plus pragmatiques en continuant d’acheter leur uranium enrichi à la Russie.

La marche inéluctable vers la 3e GM

Prolégomènes

“L’histoire du monde regorge d’affrontements armés déclenchés par l’inquiétude ou la paranoïa d’un acteur établi face à l’hybris d’un nouveau rival.” Si vous n’avez pas reconnu les USA et la Chine dans ce piège de Thucydide, je ne peux plus rien pour vous. Les USA n’ont donc rien à perdre en Europe car il leur faut à toute force un succès pour tenir la Chine en respect de leur paranoïa pour les 2-3 prochaines années. Ils pensent qu’ils auront à ce moment-là mis en place une économie de guerre qui les mènera à la victoire comme ils l’ont vécu avec le Japon. La guerre en Ukraine pourrait être ce succès.

Comme il ne s’agit que des 2 ou 3 puissances nucléaires majeures du monde (la Chine serait en train de dépasser la France sur ce plan), le meilleur pari à prendre est que tout va bien se passer. Vous pourriez peut-être même y parier votre maison : si vous perdez, il n’y aura de toute façon plus personne pour venir réclamer l’enjeu 😇

Introduction

Les chancelleries occidentales invitent leurs ressortissants à quitter la Biélorussie et accessoirement la Russie. L’information est répercutée notamment dans The Hill, “l’organe officiel” du parti démocrate signale Sonar21. C’est exactement ce qui s’est passé avant le début de la contre-offensive Russe l’an dernier. Ces derniers ont agit au cri de “Barbarossa, une fois mais pas deux” afin de prévenir l’offensive des Nazis de Kiev à 4 contre 1 de 160.000 hommes (la première armée ukrainienne, la meilleure et la pire, liquidée au printemps 2022 et à Marioupol) sur la milice de 40.000 hommes dont disposait le Donbass à ce moment-là.

Bien sûr, il peut s’agir tout simplement d’une tempête dans un verre d’eau, en l’occurrence l’annonce de la livraison de F-16 à l’Ukraine dans un avenir éloigné. Le régime de Washington a désespéramment besoin d’un coup d’éclat pour faire oublier l’accusation majeure de sabotage des 4 tuyaux des 2 Nord Stream décrite par Seymour Hersch, alors tout est possible. D’utant que l’affaire gonflée des ballons météo chinois prouve que la junte US ne recule devant aucun effet de manche pour enfumer le monde.

Comme nombre de commentateurs s’y attendent, je pense plutôt à une attaque de la Biélorussie, soit de sa part vers l’Ukraine, ce qui est très peu probable) soit contre elle par cette dernière voire même la Pologne, ces deux cas sous des prétextes plus ou moins foireux mais âprement défendus par notre presse caporalisée : censure, auto-censure et condamnations en série pour ceux qui pensent “mal”.

À ce sujet soulignons ce qui a déjà eu lieu : 5 ans de prison pour un commentateur Allemand, “morts financières” en France et Angleterre pour les courageux journalistes installés au Donbass : Eva Bartlett, Christelle Néant et leurs homologues masculins. Black-out ailleurs. Aux USA, un journaliste du format de Seymour Hersch est sur liste noire et n’a pu publier son dernier travail sur les auteurs de l’attentat du Nord Stream que d’abord sur son blog avant qu’une variante de l’effet Streisand ne le fasse apparaître aux yeux du grand public. Il a été précédé nombreuses publications internationales et de de moult critiques des thuriféraires de l’ordre établi.

Pendant qu’on parle du Nord Stream, doit-on rappeler les investissements familiaux des Biden auprès de Burisma dont le fiston a été membre du C.A. par hasard, jusqu’à deux mois après que son papa a quitté son poste à la Vice-Présidence et responsable de l’Ukraine auprès d’Obama. Hasard toujours, Burisma était à l’époque la plus grande compagnie ukrainienne du secteur de l’énergie. A ce titre, elle a profité à plein de la crise de l’énergie provoquée par les sanctions imposées à la Russie aux pays européens et plus encore par la destruction d’un certain gazoduc sur décision d’un président dont le nom et la famille n’ont absolument aucune importance ici.

Je vous le répète, cet investissement n’a, bien sûr, jamais influencé aucune décision à aucun niveau de l’exécutif US ni auprès de la CEE dans aucun sens que ce soit. C’est TotalEnergiquement crédible, n’est-ce pas ? Et puisqu’on parle d’investissement, comment vont ceux placés chez TotalEnergie par (l’ex-)patron du Pdt Macron ? En l’occurrence, il s’agit d’une banque d’affaire chez qui il ne retournera jamais travailler pour prévenir des conflits d’intérêts, évidemment, et où il était tellement mal payé.

Argument

À partir de cette situation tout est possible avec un puissance dominante sur le déclin prise au piège de Thucydide, dirigée par un président des USA gâteux, inconscient des risques (respectivement : hystérie des ballons météo et attaque sur les Nord Stream) téléguidés par des néo-cons agités. Le tout mélangé dans élections présidentielles en vue aux USA et des Polonais hystériques quand on leur parle de la Russie.

Le moins risqué serait probablement d’amener des troupes Polonaises entre Kiev et la Biélorussie afin de “libérer” les troupes ukrainiennes qui s’y trouvent. Ce pourrait être un premier pas aventureux mais justifiable au regard de l’opinion publique sous contrôle de l’Otan. D’autres troupes de Varsovie se fixeraient alors tout autour de la Biélorussie pour renforcer cette dissuasion. Il est peu probable que cela suffirait à enrayer la défaite inéluctable de l’Ukraine qui était déjà prévisible après la destruction de leur première armée et l’envoi au front de forces supplétives à la fin du printemps dernier. Ces derniers ont constitué en leur temps une seconde armée ukrainienne. Une troisième, majoritairement non-entraînée, finit sa destruction en cet hiver ’22-’23.

Reste que si lancer le roquet polonais aux basques Russes est une tâche aisée pour pour la partie “Nuland” de la junte désormais au pouvoir à Kiev, faire quitter le pays aux forces de Varsovie sera pour (les successeurs de) Zelensky au moins aussi difficile que de battre l’armée des seconds. D’autant que la Pologne rêve toujours de récupérer les terres conquises sur la Russie en profitant de la guerre de celle-ci avec les puissances occidentales (1918-1922). Terres délimitées par les Anglais selon la ligne Curzon et récupérées par la Russie en 1945 et largement situées dans l’Ukraine actuelle.

Si ce n’est pas Varsovie, je ne vois aucun changement majeur autre qu’une guerre entre 404 et la Biélorussie évoquée ci-dessus. Même s’ils sont abrutis par la coke, je ne vois pas les dirigeants de Kiev se lancer dans une guerre avec un autre pays situé juste à côté de leur capitale. Ils n’ont tout simplement plus les soldats nécessaires pour cela. Quand à une attaque de Loukachenko vers l’Ukraine, outre que je n’en vois pas le prétexte, même foireux, j’ai du mal à imaginer en quoi elle impliquerait des soucis supplémentaires pour les USAméricains en Russie au point qu’ils doivent quitter le pays.

Thèse aventureuse

Pour ma part, j’imagine comme possible une offensive polonaise sur la Biélorussie. Voire plus si ça se passe bien mais là, j’ai de gros doutes.

Pas question d’une contre-attaque préventive des Russes à peine de se mettre tout l’Otan à dos. Le mécanisme pourrait donc être : provocation Ukrainienne discutable (au moins au sens de la presse de l’Otan), contre-attaque Biélorusse, entrée en lice de la Pologne qui balayeraient les maigres contingents Biélorusse renforcés de quelques rares régiments Russes alliés, débarquement des réserves Russes qui étaient prévues pour le front du Donbass pendant qu’en Europe on discute de se lancer ou pas.

Issues possibles de ce qui précède aux yeux de l’Otan : retour au pat au Donbass et possible victoire Polonaise en Biélorussie ou au moins un pat là aussi. Des pourparlers de paix USA-Ukraine-Russie pourraient alors commencer… si l’affaire n’a pas dérapé : l’article de Seymour Hersch (voir supra) a réveillé l’affaire des 4 tuyaux des Nord-Stream 1 et 2 dans l’esprit des Russes. Cet attentat a également démontré que les USA se croient tout-puissant et sont en fait inconscients des risques pourtant évidents : les Allemands se savent trahis, les Russes sont exaspérés et les Européens se rendent peu à peu compte qu’ils sont dirigés par un suzerain qui les sacrifie sans état d’âme.

Tant que Poutine est vivant et au pouvoir, la crise de nerfs du coté Russe est peu probable. Je n’en dirais pas autant du côté Otan, notamment à cause du piège de Thucydide déjà évoqué pour les USA, des Kakis européens, des socio-traitres occidentaux et de l’état d’esprit très autoritaire, pour ne pas dire pré-fasciste, en Pologne : ce genre de gouvernement ne “tient” à moyen terme que par des aventures militaires victorieuses sur un “patient désigné”, pour reprendre des termes psychologiques puisque nous en sommes à ce stade. Mais j’insiste : militaires ET victorieuse. Pour réunir cela leur faut à toute force un succès pour tenir la Chine en respect de leur paranoïa pour les 2-3 prochaines années deux composantes vitales, tout est permis et tous les risques sont bons aux yeux des autorités polonaises.

Cette entrée en lice polonaise est une possibilité ouverte depuis le début de l’année et la destruction en cours de la 3e armée Ukrainienne. Elle apporterait une solution à 4 problèmes devenus essentiels pour la junte de Kiev et au moins majeurs pour les USA s’ils ne veulent pas se ridiculiser une fois de plus et leurs serviteurs de l’Otan avec eux :

  • la livraison immédiate de chars lourds de l’Otan (Leopards 2, Abrams, Challenger 2) qui nécessitent une infrastructure énorme qui mettrait des années à être mise en place. Or la demande est urgente à peine d’un écroulement du front.
  • la livraison demandée d’avions de combat type F-16 (à quand les F-35) avec les mêmes soucis d’infrastructure, et la formation des pilotes en prime. Idem. Beaucoup pensent contourner le problème par la création d’une unité de mercenaires à l’image des Tigres Volants qui ont aidé la Chine avant Pearl Harbor. Un des soucis est que cette base sera devra bien se trouver dans un pays quelconque qui se retrouvera de jure en guerre avec la Russie et donc que cette base, ses pilotes et ses installations seront bombardés par l’Armée Rouge. La Chine pourrait aussi considérer qu’il s’agit cette fois d’une déclaration de guerre de facto contre la Russie et que les traités d’alliance peuvent jouer en sa faveur. Tout le monde pense qu’avoir affaire avec l’Armée Rouge Russe, c’est déjà pas drôle mais son éventuel numéro de duettiste avec l’Armée Rouge Chinoise et ses extraordinaires capacités de production ne tente personne.
  • la “livraison” de soldats déjà formés qui manquent (une troisième fois) cruellement à l’Ukraine. Idem
  • Une nouvelle réconfortante pour ses soldats et son peuple, à défaut d’une victoire, indispensable pour la survie du régime Zelenski-Nuland en cours de mue à Kiev, surtout après la chute prévisible du “Stalingrad” local: Artyomovsk, renommée “Bakhmut” par les kiévistes et les occidentaux.

En attaquant la Biélorussie, la junte de Washington DC pourrait penser échapper à une réponse de la Russie. A mon sens, c’est un pari pour le moins douteux : le Pdt Poutine est fidèle à sa parole de même que la Russie l’est à ses alliances. En prime, comme des troupes de l’Armée Rouge sont stationnées en Biélorussie leur implication est inévitable. Je doute que ces évidences suffisent à freiner la future 2e puissance mondiale que la confusion et les contradictions ont amené au bord de l’irrationalité voire déjà un pas plus loin.

Conclusion

Des missiles Otan sont déjà amenés en Pologne au bord de la frontière Russe: moitié menace, moitié provocation de la première à l’égard de la dernière. Le problème est que les missiles US sont très majoritairement à double usage: conventionnel ou nucléaire. Ce que les Russes ne sauront avec certitude qu’au moment de leurs explosions, un peu tard pour réagir et un peu tôt pour que les Russes n’envisagent pas une attaque préemptive, devenant essentialiste à leurs yeux au moment d’un pas de trop. En d’autres mots, nous sommes déjà dans une escalade de moins en moins contrôlée.