Aujourd’hui Israël ne veut plus faire confiance à qui que ce soit d’autre que lui-même pour assurer la protection des juifs. Et ça vous étonne ? Alors que le livre décrivant l’avenir selon Hitler, “Mein Kampf“, était connu de tous et décrivait la future extermination des juifs (et autres races inférieures), en juillet 1938 se tenait une conférence à Evian sur le sort des juifs voulant quitter l’Allemagne:
“- Les Etats-Unis ont conscience de l’acuité du problème des réfugiés, mais prétendent que la conjoncture économique ne leur permet pas.
– La France, qui accepte la moitié des réfugiés, décide qu’elle ne peut faire d’avantage, “Les temps étant durs pour tous”.
– La Hollande, la Pologne, la Tchécoslovaquie affirment qu’elles n’ont ni l’espace, ni l’argent nécessaire pour recevoir davantage.
– Les pays d’Amérique du Sud se renvoient la balle et n’apportent aucune réponse positive.
– La Grande-Bretagne déclare que l’Europe est “saturée” de réfugiés et qu’il faut trouver une solution outre-mer.”
Il reste donc deux voies à Israel: rester une force d’occupation jusqu’à la fin de des temps (dans l’antiquité classique, Sparte a essayé: ça ne marche pas) ou oeuvrer à vivre avec ses voisins, dans le respect. Et ça, ça marche, d’autant que les musulmans n’ont pas, eux, une longue tradition de massacres de leurs opposants religieux. Au contraire. Deux rappels: l’Espagne cordouane qui fut un âge d’or de la civilisation interculturelle et quelques temps plus tard, l’invitation faite par la Turquie à tous les juifs, chassés d’Espagne par l’intolérance d’Isabelle la Catholique, à émigrer chez eux dans le respect total de leurs croyances et religions.